TĂ©lĂ©chargezGoogle Books au format pdf L'homme qui voulait ĂȘtre heureux. Overview. Un jeune touriste en voyage Ă  Bali va consulter un vieux guĂ©risseur qui dĂ©cĂšle chez lui, en dĂ©pit d'une bonne santĂ©, un mal-ĂȘtre existentiel. Pourquoi ? Le jeune homme l'ignore. InvitĂ© Ă  s'interroger, le voici embarquĂ© dans une relation qui l'amĂšnera Ă  une
RĂ©sumĂ© de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » de Laurent Gounelle Ce livre est le rĂ©cit d’un homme en vacances Ă  Bali qui dĂ©cide, quelques jours avant son retour, de rencontrer un guĂ©risseur, les rĂ©vĂ©lations du vieux sage vont alors bouleverser sa vie
 Par Laurent Gounelle, 2009, 221 pages. Titre de l’édition anglaise The Man Who Wanted to Be Happy Chronique et rĂ©sumĂ© de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » de Laurent Gounelle L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » est le premier livre de Laurent Gounelle. Il s’agit du rĂ©cit d’un homme racontĂ© Ă  la premiĂšre personne qui, Ă  l’occasion de vacances Ă  Bali, rĂ©alise qu’il ne vit pas la vie dont il rĂȘve et qu’il n’est pas heureux. GrĂące Ă  ses discussions avec un vieux sage, il va prendre conscience que rien ne l’empĂȘche de vivre cette vie dont il rĂȘve, sinon lui et ses propres croyances
 Note Laurent Gounelle n’a donnĂ© aucun titres aux chapitres de son roman. Aussi, les intitulĂ©s de chapitres de ce rĂ©sumĂ© ont Ă©tĂ© créés pour apporter un fil conducteur Ă  la trame de l’histoire tout au long du rĂ©cit. Chapitre 1 – Laurent Gounelle pose le dĂ©cor Bali et un guĂ©risseur loin des clichĂ©s Laurent Gounelle nous fait immĂ©diatement entrer dans la tĂȘte de son personnage. On ne connaĂźt pas encore son prĂ©nom mais on apprend qu’il se trouve Ă  Bali et qu’il souhaite ardemment faire la connaissance de quelqu’un dont on ignore l’identitĂ©. Il peste car il a des difficultĂ©s Ă  trouver la maison oĂč il doit aller les cartes ne servent absolument Ă  rien puisqu’il n’y a aucun panneau indicateur ; inutile Ă©galement de demander son chemin aux gens du coin car ils indiqueront une direction Ă  prendre mĂȘme s’ils ne savent pas laquelle est la bonne. Enfin, l’homme finit par arriver Ă  destination. C’est lĂ  qu’il rencontre maĂźtre Samtyang, qui ne ressemble pas du tout Ă  ce que le narrateur imaginait un homme de prĂšs de 80 ans, marchant lentement, accoutrĂ© de vĂȘtements d’une sobriĂ©tĂ© dĂ©sarmante, minimalistes et sans Ăąge ». La premiĂšre chose qui me vint Ă  l’esprit fut que je lui aurais sans doute donnĂ© cinquante roupies si je l’avais vu faire la manche dans la rue. [
] J’ai honte d’avouer que mon premier rĂ©flexe fut de penser qu’il y avait erreur sur la personne. Il ne pouvait s’agir du guĂ©risseur dont la rĂ©putation s’étendait outre-mer. » Chapitre 2 – L’horrible sĂ©ance de massage Dans le deuxiĂšme chapitre de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux , Laurent Gounelle est extrĂȘmement concis une seule page dans laquelle le narrateur dĂ©crit le massage proposĂ© par son hĂŽte comme une sĂ©ance de torture, notamment lorsqu’il s’occupe de ses orteils. Chapitre 3 – Le diagnostic tombe ! Il suffit Ă  maĂźtre Samtyang de tenir le petit orteil gauche du narrateur pour faire hurler de douleur ce dernier et Ă©tablir son diagnostic Vous ĂȘtes quelqu’un de malheureux » lui dit-il. En effet, selon le vieil homme, sa douleur est le symptĂŽme d’un mal-ĂȘtre plus gĂ©nĂ©ral » Si j’exerce la mĂȘme pression au mĂȘme endroit chez quelqu’un d’autre, il ne devrait pas avoir mal » continue-t-il. La discussion s’engage Qu’est-ce qui ne va pas dans votre vie ? Vous avez une trĂšs bonne santĂ©. Alors, qu’est-ce que c’est ? Le travail ? Les amours ? Votre famille ? » La narrateur est surpris par les questions du sage masseur mais rĂ©pond tout de mĂȘme Je ne sais pas, oui, je pourrais ĂȘtre plus heureux, c’est comme tout le monde, quoi. » Puis il poursuit Disons que je serais plus heureux si j’étais en couple. » Et lorsque le vieux sage lui demande pourquoi il ne l’est pas, la narrateur rĂ©torque que c’est parce qu’il est trop maigre pour plaire Ă  une femme. Chapitre 4 – Les croyances qui nous empĂȘchent d’ĂȘtre heureux L’image que l’on se fait de soi-mĂȘme devient rĂ©alitĂ© pour les autres La discussion s’engage alors sur le physique du narrateur. Le guĂ©risseur essaie, en fait, de lui faire prendre conscience que ce qui est important ce n’est pas son apparence mais la maniĂšre dont il se comporte Votre problĂšme n’est pas votre physique, mais ce que vous croyez de sa perception par les femmes. En vĂ©ritĂ©, le succĂšs que l’on a ou pas auprĂšs de l’autre sexe n’a que peu de rapports avec notre apparence physique. » MaĂźtre Samtyang continue son raisonnement Ce qui plaĂźt aux femmes, c’est ce qui Ă©mane de votre personne, c’est tout. Et cela dĂ©coule directement de l’image que vous vous faites de vous-mĂȘme. Quand on croit quelque chose sur soi, que ce soit en positif ou en nĂ©gatif, on se comporte d’une maniĂšre qui reflĂšte cette chose. On la dĂ©montre aux autres en permanence, et mĂȘme si c’était Ă  l’origine une crĂ©ation de l’esprit, cela devient la rĂ©alitĂ© pour les autres, puis pour soi. » D’oĂč proviennent nos croyances ? Le sage explique ensuite les raisons de nos croyances. Selon lui, plusieurs explications sont possibles. Cela peut venir De ce que les autres affirment Ă  notre sujet s’il s’agit de personnes crĂ©dibles Ă  nos yeux, alors, nous allons souvent croire ce qu’elles disent de nous. C’est le cas de ce que disent nos parents pendant notre enfance par exemple Un petit enfant apprend Ă©normĂ©ment de ses parents, et, au moins jusqu’à un certain Ăąge, il a tendance Ă  accepter tout ce que ses parents lui disent. Cela se grave en lui. Il l’intĂšgre. » Des conclusions que nous tirons, sans nous rendre compte, de certaines de nos expĂ©riences vĂ©cues C’est surtout pendant l’enfance que se forgent la plupart des croyances que l’on a sur soi, mais on peut aussi en dĂ©velopper plus tard Ă  l’ñge adulte. Mais, dans ce cas, elles seront en gĂ©nĂ©ral issues d’expĂ©riences trĂšs fortes sur le plan Ă©motionnel. » Laurent Gounelle conclut ce chapitre sur un Ă©change concernant le prochain entretien des deux protagonistes – Quand vous reviendrez demain, nous dĂ©couvrirons ensemble d’autres croyances qui vous empĂȘchent d’ĂȘtre heureux [
]. – Je ne savais pas que je revenais demain. – Vous ne me ferez pas croire que vos problĂšmes se limitent Ă  vos doutes concernant votre apparence physique. Vous en avez certainement de beaucoup plus sĂ©rieux, et nous les aborderons ensemble. » Et alors que le narrateur dit trouver les propos du sage durs, le maĂźtre poursuit en souriant Ce n’est pas en disant aux gens ce qu’ils ont envie d’entendre qu’on les aide Ă  Ă©voluer. [
] En Occident, vous avez l’habitude de sĂ©parer le corps et l’esprit. Ici, nous pensons que les deux sont intimement liĂ©s et forment un tout cohĂ©rent. » Chapitre 5 – RĂ©flexions suscitĂ©es par l’envoĂ»tant maĂźtre Samtyang Le narrateur quitte la maison du sage et reprend sa voiture pour rentrer chez lui. Il prend le temps d’admirer la route, trĂšs jolie, tout en songeant au mode de vie des Balinais. Sa rencontre avec maĂźtre Samtyang l’a beaucoup marquĂ© Je repensais Ă  ma rencontre avec le guĂ©risseur, je me sentais encore envoĂ»tĂ© par notre Ă©change. Cet homme avait une aura particuliĂšre, une Ă©nergie qui Ă©manait naturellement de sa personne. J’étais assez excitĂ© par ce qu’il m’avait fait dĂ©couvrir, mĂȘme si ses propos m’avaient parfois dĂ©contenancĂ©. » Enfin rentrĂ© dans son bungalow, Ă  la tombĂ©e de la nuit, il dĂ©cide de se promener au bord de l’eau. C’est alors l’occasion de rĂ©flĂ©chir Ă  nouveau Ă  son Ă©change avec le vieux sage s’il concevait que les humains aient dĂ©veloppĂ© des croyances sur eux-mĂȘmes en raison de l’influence de personnes de leur entourage ou de conclusions inconsciemment tirĂ©es de leur vĂ©cu, il s’interrogeait, par ailleurs, sur l’étendue de ces croyances. Jusqu’oĂč ces croyances avaient-elles pu avoir un effet sur le cours de son existence ? En quoi, selon le hasard des rencontres et de ses expĂ©riences, aurait-il pu croire d’autres choses qui auraient ensuite donnĂ© une direction diffĂ©rente Ă  sa vie ? Chapitre 6 – Le couple de voisins hollandais Ce n’est que dans ce chapitre de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » que Laurent Gounelle nous apprend le prĂ©nom du narrateur Julian. AprĂšs une bonne nuit de sommeil et une grasse matinĂ©e, Julian sort se balader autour de son bungalow et croise ses voisins, un couple de Hollandais Hans et Claudia. Cette derniĂšre est en train de prĂ©parer le dĂ©jeuner des brochettes de poisson au barbecue pendant que son mari critique sa maniĂšre de procĂ©der. On sent que Julian n’apprĂ©cie pas particuliĂšrement Hans Il disait cela sans rĂ©aliser que c’était un reproche. Pour lui, c’était un fait, c’est tout. [
] Hans Ă©tait de ces gens qui Ă©coutent les mots mais ne dĂ©codent ni le ton de la voix, ni les expressions du visage de celui qui les prononce. » Tous les trois discutent quelques minutes et dĂ©cident de se retrouver le soir mĂȘme pour un concert puis d’aller observer les tortues pondre sur une plage. Julian regagne son bungalow afin de se prĂ©parer rapidement pour partir retrouver maĂźtre Samtyang. Chapitre 7 – Une deuxiĂšme rencontre bouleversante pour Julian Laurent Gounelle nous relate, dans ce chapitre de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux , la deuxiĂšme rencontre de Julian avec le vieux sage. L’importance de l’engagement MaĂźtre Samtyang commence par insister sur l’importance de s’engager pour avancer. En effet, sans cela, leurs entretiens seraient inutiles Si vraiment vous souhaitez que je vous accompagne dans la voie qui vous fera avancer dans votre vie, il est nĂ©cessaire que vous fassiez ce que je vous demande, dans la mesure oĂč vous ne l’avez pas refusĂ©. Si vous vous contentez de vous en remettre Ă  moi et de m’écouter, il ne se passera pas grand-chose. Êtes-vous prĂȘt Ă  vous engager en ce sens ? » Ce sont nos croyances qui crĂ©ent notre rĂ©alitĂ© La conversation se poursuit sur les croyances Les ĂȘtres humains sont trĂšs attachĂ©s Ă  ce qu’ils croient. Ils ne cherchent pas la vĂ©ritĂ©, ils veulent seulement une certaine forme d’équilibre, et ils arrivent Ă  se bĂątir un monde Ă  peu prĂšs cohĂ©rent sur la base de leurs croyances. Cela les rassure, et ils s’y accrochent inconsciemment. » Le guĂ©risseur explique qu’il n’y a pas qu’une rĂ©alitĂ©. En effet, les individus n’entrevoient qu’une partie des choses et chaque personne en perçoit une partie diffĂ©rente. Pourquoi? Parce que la rĂ©alitĂ© est beaucoup trop vaste pour parvenir Ă  la saisir dans sa globalitĂ©. En fait, notre inconscient opĂšre un tri dans les informations et ce tri, diffĂ©rent selon les personnes, va dĂ©pendre, entre autres, de nos croyances. Ainsi, nos croyances nous amĂšnent Ă  interprĂ©ter la rĂ©alitĂ© Les expressions de mon visage [
] tout comme ma gestuelle d’ailleurs, peuvent ĂȘtre interprĂ©tĂ©es de diffĂ©rentes maniĂšres. Vos croyances vont vous aider Ă  trouver une interprĂ©tation un sourire sera perçu comme un signe d’amitiĂ©, de gentillesse, de sĂ©duction, ou d’ironie, de moquerie, de condescendance. Un regard insistant, comme un signe marquĂ© d’intĂ©rĂȘt ou, Ă  l’inverse, comme une menace, une volontĂ© de dĂ©stabilisation. Et chacun sera convaincu de son interprĂ©tation. Ce que vous croyez sur le monde vous conduit Ă  donner un sens Ă  tout ce qui est ambigu ou incertain
 Et cela renforce vos croyances. Une fois de plus. » Puis le sage continue Quand vous croyez une chose, elle vous amĂšne Ă  adopter certains comportements, lesquels vont avoir un effet sur le comportement des autres dans un sens qui va, lĂ  encore, renforcer ce que vous croyez. » Les effets de nos croyances inconscientes Julian est bouleversĂ© par toutes ces rĂ©vĂ©lations. Il commençait Ă  comprendre la force et l’étendue de la thĂ©orie de maĂźtre Samtyang J’étais bluffĂ©. J’avais le sentiment que les ĂȘtres humains Ă©taient victimes de leurs propres idĂ©es, de leurs propres convictions, de leurs propres croyances », pour reprendre son terme. Le plus terrible, peut-ĂȘtre, Ă©tait qu’ils ne s’en rendaient pas compte. Et pour cause ils ne se rendaient mĂȘme pas compte qu’ils croyaient ce qu’ils croyaient. Leurs croyances n’étaient pas consciemment dans leur esprit. » Le guĂ©risseur termine sur ce sujet en expliquant que les croyances concernent tous les domaines, depuis notre capacitĂ© Ă  rĂ©ussir nos Ă©tudes jusqu’à l’éducation de nos enfants, en passant par notre Ă©volution professionnelle et nos relations conjugales. Chacun de nous porte en lui une constellation de croyances. Elles sont innombrables et dirigent notre vie. » Il alerte cependant sur le fait que nous ne pouvons pas juger nos croyances. Nous pouvons uniquement affirmer qu’elles ne sont pas la rĂ©alitĂ© et comprendre leurs effets positifs et limitants en mĂȘme temps. Il est Ă©galement intĂ©ressant de reconnaĂźtre que certaines croyances engendrent davantage d’effets positifs que d’autres. Mission ! Enfin, l’entretien touche Ă  sa fin. MaĂźtre Samtyang confie deux missions Ă  Julian Tout d’abord, il l’invite Ă  rĂȘver tout en restant Ă©veillĂ©. Il s’agit d’imaginer sa vie si tout lui Ă©tait possible. Dans ce cadre sans limite, il doit rĂȘver Ă  ce qu’il ferait, son mĂ©tier, ses loisirs, comment se dĂ©roulerait Vous rĂȘverez que vous ĂȘtes dans un monde oĂč tout est possible. Imaginez qu’il n’y a aucune limite Ă  ce que vous ĂȘtes capable de rĂ©aliser. Faites comme si vous aviez tous les diplĂŽmes du monde, toutes les qualitĂ©s qui existent, une intelligence parfaite, un sens relationnel dĂ©veloppĂ©, un physique de rĂȘve
 tout ce que vous voulez. Tout vous est possible. » Ensuite, sa deuxiĂšme mission consiste Ă  Ă©tudier les recherches scientifiques rĂ©alisĂ©es aux États-Unis sur les effets des placebos. Chapitre 8 – Si tout Ă©tait possible, je serais photographe ! Changer de mĂ©tier ? AttablĂ© dans un restaurant en attendant de rejoindre ses amis au concert, Julian repense Ă  sa discussion avec le vieux sage et se met Ă  rĂȘver
 La premiĂšre chose qui lui vient Ă  l’esprit, si tout Ă©tait possible, serait de changer de profession. Il rĂ©alise que, bien que noble et valorisant, son mĂ©tier de professeur ne le satisfait plus. Ses Ă©lĂšves ne se montrent pas intĂ©ressĂ©s et les motiver est, selon lui, cause perdue sa marge de manƓuvre pour cela est complĂštement limitĂ©e par l’obligation d’appliquer Ă  la lettre le programme officiel et des mĂ©thodes pĂ©dagogiques inadaptĂ©es et inactuelles. DĂšs lors, pris en Ă©tau entre une administration exigeante et les contraintes du terrain, Julian rĂȘve d' »air frais » et d’un changement radical dans sa carriĂšre J’avais envie [
] de me rĂ©aliser dans un domaine artistique. Je rĂȘvais de faire de ma passion mon mĂ©tier, et ma passion, c’était la photographie. » RĂȘveries d’un homme qui voulait ĂȘtre heureux Car, en effet, ce qu’il aime, par-dessus tout, c’est saisir des expressions de visages, rĂ©aliser des portraits qui rĂ©vĂšlent la personnalitĂ© des gens, leurs Ă©motions, leurs Ă©tats d’ñmes. Julian se voit alors exercer dans son propre studio de photographie il aurait beaucoup de succĂšs et accĂ©derait Ă  une certaine notoriĂ©té  Pas l’une de ces usines Ă  dĂ©biter des photos posĂ©es, sans intĂ©rĂȘt, non, un studio spĂ©cialisĂ© dans les photos prises dans l’instant, sur le vif, pour capter des attitudes et des expressions qui montraient qui Ă©tait la personne. Mes photos raconteraient des histoires. En les regardant, on comprendrait ce que pense et ressent chacun. Elles dĂ©coderaient les Ă©motions [
] Je voudrais aussi immortaliser le bonheur des gens, et que, toute leur vie, ils puissent d’un coup d’Ɠil se replonger dans l’ambiance de ce grand jour et accĂ©der aux Ă©motions qui auront Ă©tĂ© les leurs. Une photo rĂ©ussie est plus parlante qu’un long discours. » Julian imagine ses Ɠuvres publiĂ©es dans les magazines et ĂȘtre enfin reconnu pour son talent. Il pourrait alors facilement doubler voire tripler son salaire d’enseignant, et s’offrir une belle maison dont il aurait lui-mĂȘme conçu les plans. Il visualise son quotidien J’aurais un jardin et j’y bouquinerais le week-end, allongĂ© dans un transat, Ă  l’ombre d’un tilleul. Je me coucherais dans l’herbe et ferais la sieste, les narines taquinĂ©es par le parfum des pĂąquerettes. Et puis, bien sĂ»r, je serais avec une femme que j’aimerais et qui m’aimerait. Cela va de soi. » Dur retour Ă  la rĂ©alitĂ© Quand Julian revient Ă  la rĂ©alitĂ©, la chute est un peu rude J’étais presque surpris de constater que mon rĂȘve n’était pas dĂ©mesurĂ©. Je n’avais pas besoin de devenir milliardaire pour ĂȘtre heureux, ni d’ĂȘtre une rockstar ou un homme politique connu. Et pourtant, ce simple rĂȘve et le bonheur qu’il contenait me semblait inaccessible. J’en voulais presque au guĂ©risseur de m’avoir entrouvert une porte sur ce qu’aurait pu ĂȘtre ma vie. Une porte qui, une fois refermĂ©e, me laisserait un goĂ»t amer en faisant apparaĂźtre au grand jour de ma conscience le dĂ©calage immense entre rĂȘve et rĂ©alitĂ©. » Laurent Gounelle clĂŽt le chapitre sur le concert. Chapitre 9 – La vie loterie ou course perpĂ©tuelle ? Ce neuviĂšme chapitre de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » est nettement plus court que les prĂ©cĂ©dents. Laurent Gounelle dĂ©crit la naissance des tortues sur la plage Ă  laquelle assistent Julian, Hans et Claudia. C’est l’occasion d’une nouvelle rĂ©vĂ©lation pour Julian. Lorsqu’ils apprennent que la plupart des bĂ©bĂ©s tortues qu’ils viennent de voir naĂźtre ne survivront pas et que selon les statistiques, un seul d’entre eux y parviendrait, les rĂ©actions de Hans et Claudia interpellent Julian – La vie est une loterie, dit Claudia, dĂ©pitĂ©e. – La vie est course perpĂ©tuelle, lui rĂ©torqua son mari. Seuls les plus rapides s’en sortent. Ceux qui traĂźnaillent, papillonnent ou s’accordent des plaisirs meurent. Il faut toujours aller de l’avant. [
] C’était extraordinaire en quelques mots seulement, chacun avait rĂ©sumĂ© toute sa vision de la vie. » Pour Julian, la derniĂšre piĂšce du puzzle hollandais » vient de se mettre en place, donnant du sens Ă  l’ensemble des scĂšnes dont il a Ă©tĂ© tĂ©moin. Il comprend soudainement pourquoi Claudia accepte le rĂŽle de la mĂ©nagĂšre imposĂ© par son mari elle a, comme le dit-elle, juste tirĂ© le mauvais numĂ©ro Ă  la loterie, et il n’y a rien Ă  faire Quand on a perdu, on a perdu. On n’argumente pas quand on perd au casino ou au loto. Les choses sont comme elles sont, il ne sert Ă  rien de vouloir les changer. » Quant Ă  Hans, il lui est aisĂ© de comprendre dĂ©sormais son obsession de l’action et son incapacitĂ© Ă  s’accorder des instants de dĂ©tente. Chapitre 10 – L’effet placebo Dans ce dixiĂšme chapitre de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux , Julian se consacre Ă  la seconde mission confiĂ©e par le guĂ©risseur faire des recherches et trouver des Ă©tudes scientifiques sur l’effet placebo. Les dĂ©couvertes bouleversantes de Julian sur les placebos Pour cela, il se rend dans un palace, seul type d’endroit susceptible de disposer d’une connexion internet, en prĂ©textant ĂȘtre logĂ© dans un autre palace situĂ© dans une autre zone gĂ©ographique et avoir un besoin urgent de se connecter sur le web. Il accĂšde ainsi Ă  un ordinateur dans une piĂšce sĂ©parĂ©e et lance ses recherches. C’est ainsi que Julien dĂ©couvre l’impact des placebos sur les maladies. Le pouvoir psychologique de ces substances totalement inactives s’avĂšre, en rĂ©alitĂ©, incroyable parce qu’il croit prendre un mĂ©dicament, les patients ont la conviction qu’ils seront guĂ©ris. Et dans de multiples cas, cela suffit effectivement Ă  les guĂ©rir ! Ce qui me fit vraiment rĂ©agir, c’est le nombre de cas pour lesquels la croyance en la guĂ©rison suffisait Ă  guĂ©rir le patient. Il Ă©tait en moyenne de 30 % ! MĂȘme des douleurs pouvaient disparaĂźtre ! Un placebo Ă©tait aussi efficace que la morphine dans 54 % des cas ! Des patients avaient mal, ils souffraient, et l’absorption d’un vulgaire comprimĂ© de sucre ou de je ne sais quel ingrĂ©dient neutre supprimait leur douleur. Il suffisait qu’ils y croient
 » Les croyances collectives ou l’ignorance limitent aussi nos sociĂ©tĂ©s Julian est d’abord dĂ©concertĂ© par ses dĂ©couvertes J’étais pĂ©trifiĂ©, confondu par ce pouvoir des croyances sur lequel avait tant insistĂ© le guĂ©risseur. C’était tout simplement incroyable. Et pourtant les chiffres Ă©taient bien rĂ©els, publiĂ©s par un trĂšs sĂ©rieux laboratoire, rĂ©putĂ© pour ses chimiothĂ©rapies. » Mais dans le mĂȘme temps, ces rĂ©vĂ©lations le rĂ©voltent Pourquoi, en effet, ne rĂ©vĂ©lait-on pas ces chiffres au grand public ? Pourquoi ne pas les confier aux mĂ©dias ? [
] Si des phĂ©nomĂšnes psychologiques permettaient d’avoir Ă  ce point un impact sur le corps et les maladies, pourquoi concentrer la recherche sur la production de coĂ»teux mĂ©dicaments jamais exempts d’effets secondaires ? Pourquoi ne pas s’intĂ©resser davantage au moyen de guĂ©rir les malades par la voie psychologique ? » Chapitre 11 – Le testament du bonheur » de l’homme qui voulait ĂȘtre heureux Lorsque Julian arrive chez maĂźtre Samtyang, comme convenu, le lendemain de leur rencontre prĂ©cĂ©dente, celui-ci n’est pas lĂ  et lui a laissĂ© un mot Avant notre prochaine rencontre – Écrivez tout ce qui vous empĂȘche de rĂ©aliser votre rĂȘve d’une vie heureuse. – Faites l’ascension du mont Skouwo. » L’ascension du mont Skouwo nĂ©cessite plusieurs heures de marche sous la chaleur, et cela ne tente pas trop Julian. Mais il se dĂ©cide tout de mĂȘme Ă  prendre la direction de cette montagne, avant de renoncer Plus j’avançais vers le mont Skouwo, plus je me cherchais des raisons de ne pas le gravir. Il ne fallait pas que je me mente Ă  moi-mĂȘme, m’avait expliquĂ© le guĂ©risseur. Eh bien, la vĂ©ritĂ© Ă©tait que je n’avais pas du tout envie d’en faire l’ascension. Je n’avais pas besoin de le justifier par des arguments pseudo-rationnels. Je dirais la vĂ©ritĂ© au guĂ©risseur demain. Et si j’étais supposĂ© dĂ©couvrir quelque chose dans la montagne, il me dirait quoi et cela me suffirait. Je suis capable de comprendre ce que l’on m’explique. » De retour chez lui, il s’attelle Ă  l’autre tĂąche, celle de noter tout ce qui lui Ă©tait venu Ă  l’esprit, la veille, au restaurant. Il a alors l’étrange impression d’écrire son testament de bonheur » s’il venait Ă  mourir, ses hĂ©ritiers pourraient lire la vie qu’il aurait aimĂ© avoir. Tout en rĂ©digeant, Julian s’interroge sur ce qui l’empĂȘchait de vivre cette vie dĂ©sirĂ©e. Il reprend les points un Ă  un et, en se concentrant sur les dĂ©tails, il finit par trouver assez facilement les raisons qui rendaient impossibles la rĂ©alisation de ses rĂȘves, de ses projets, la mise en Ɠuvre de ses idĂ©es et, finalement, son accĂšs au bonheur. Chapitre 12 – Nouvelles leçons et cheminement personnel Dans ce chapitre de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux , Laurent Gounelle narre la troisiĂšme rencontre entre Julian et le guĂ©risseur. Ce n’est pas le message qui blesse mais sa formulation Les deux hommes commencent par discuter de l’effet placebo puis en viennent Ă  discuter du rĂȘve de Julian et des raisons qui font que ce n’est pas sa vie actuelle. Au cours de la conversation, maĂźtre Samtyang explique Ă  Julian que la vĂ©ritĂ© est prĂ©fĂ©rable au mensonge et qu’il ne faut pas avoir peur de vexer les gens Ce n’est pas le message qui peut vexer, mais la façon de le transmettre, de le formuler. Si on y met la forme, par exemple en remerciant l’autre pour son intention positive, on ne le vexe pas. Ou sinon, c’est qu’il est particuliĂšrement susceptible, et alors c’est, d’une certaine maniĂšre son problĂšme, pas le vĂŽtre. [
] quand vous ne dites pas la vĂ©ritĂ© aux gens, vous leur fournissez la tentation de contourner vos arguments, ce qui vous amĂšne Ă  mentir de nouveau. » Puis, Julian et maĂźtre Samtyang en viennent au cƓur du sujet pourquoi Julian n’ouvre-t-il pas son studio photo puisque c’est ce dont il rĂȘve ? En rĂ©alitĂ©, Julian craint de ne pas en ĂȘtre capable car ce mĂ©tier est trĂšs Ă©loignĂ© de ses compĂ©tences actuelles. Le guĂ©risseur dĂ©veloppe alors plusieurs idĂ©es. DiffĂ©rencier la rĂ©alitĂ© des croyances limitantes Pour cela, il faut d’abord quitter le ressenti et les Ă©motions. Le sage donne Ă  Julian les Ă©tapes Ă  suivre Vous dĂ©mystifierez ce projet en listant prĂ©cisĂ©ment tout ce que vous aurez Ă  faire pour le rĂ©aliser, puis en notant pour chaque tĂąche ce que vous savez faire et ce que vous ne savez pas encore faire. Il suffit ensuite de trouver comment acquĂ©rir les compĂ©tences qui vous manquent. » Se montrer persĂ©vĂ©rant Ensuite, le vieil homme invite Julian Ă  la persĂ©vĂ©rance. Il illustre son propos avec l’exemple des bĂ©bĂ©s Les bĂ©bĂ©s ont Ă©normĂ©ment de choses Ă  nous apprendre. Regardez un enfant qui apprend Ă  marcher vous croyez qu’il rĂ©ussit du premier coup ? Il tente de se redresser et hop ! Il tombe. C’est un Ă©chec cuisant, et pourtant il recommence immĂ©diatement. Il se redresse Ă  nouveau et
 il retombe ! Un bĂ©bĂ© va tomber en moyenne deux mille fois avant de savoir marcher. » Renoncer pour mieux avancer Enfin, il est essentiel de faire des choix et de renoncer Ă  certaines choses afin d’en obtenir d’autres. Julian ne veut pas renoncer Ă  ses vacances et ses week-ends car ceux-ci sont sacrĂ©s » mais le guĂ©risseur insiste Il y a des circonstances oĂč l’on est amenĂ© Ă  faire des choix, donc Ă  renoncer Ă  des choses auxquelles on tient, pour aller vers ce que l’on a le plus Ă  cƓur [
] Si vous ne renoncez Ă  rien, vous vous abstenez de choisir. Et quand on s’abstient de choisir, on s’abstient de vivre la vie que l’on voudrait. » Avant de se quitter, le sage confie une nouvelle mission Ă  Julian celle de demander des choses Ă  des personnes dans le but d’obtenir une rĂ©ponse nĂ©gative. Il doit obtenir au moins cinq non ». Chapitre 13 – La mission des cinq non » Laurent Gounelle consacre tout ce chapitre de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » Ă  la mission de Julian d’obtenir une rĂ©ponse nĂ©gative Ă  ses demandes. Il pensait que cela serait facile mais se rend compte que cela ne l’est absolument pas. Un peu dĂ©sespĂ©rĂ© de la complexitĂ© de la tĂąche, il entre dans un cafĂ© et va y rencontrer Hans, son voisin de bungalow
 Chapitre 14 – Enfin, un refus ! Julian rentre chez lui en ayant rĂ©ussi Ă  collecter deux non ». Il se remĂ©more sa soirĂ©e et Ă  sa rencontre avec Hans qui lui a offert son premier non » aprĂšs de nombreuses tentatives qui s’étaient soldĂ©es par des Ă©checs. C’était la premiĂšre fois de sa vie qu’il avait ressenti du plaisir en voyant un visage se fermer, un regard se glacer » et des sourcils se froncer ! Car Julian a ressenti ce non » comme une victoire J’avais failli tendre les bras en l’air et lever le regard au ciel en tombant Ă  genoux, comme le font les champions de tennis qui viennent de remporter la balle de match de la finale d’un tournoi du grand chelem. J’aurais aussi pu me jeter Ă  son cou et l’embrasser avec reconnaissance. Je m’étais contentĂ© de sourire et de le regarder en silence, attendant le plaisir de le voir justifier sa position avec une excuse bidon ou une morale Ă  deux balles. Quand je lui avais dit que c’était une plaisanterie, que je n’avais pas besoin d’argent, il avait ri, du rire forcĂ© de lui qui est soulagĂ© mais a conservĂ© la crispation induite par la demande initiale. » Chapitre 15 – Les freins Ă  la rĂ©alisation de soi Repenser sa peur du rejet Laurent Gounelle fait directement dĂ©marrer ce chapitre de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » par un dialogue entre le guĂ©risseur et Julian. MaĂźtre Samtyang n’est pas surpris que Julian se soit heurtĂ© Ă  tant de difficultĂ©s pour recueillir des non ». Il explique cela simplement Les personnes qui ont peur du rejet, reprit-il, sont trĂšs loin de rĂ©aliser qu’il est rare d’ĂȘtre repoussĂ© par les autres. C’est mĂȘme presque difficile Ă  obtenir. Les gens sont, dans l’ensemble, plutĂŽt enclins Ă  vous aider, Ă  ne pas vous dĂ©cevoir, Ă  aller dans le sens de ce que vous attendez d’eux. C’est prĂ©cisĂ©ment lorsque l’on craint d’ĂȘtre rejetĂ© que l’on finit par l’ĂȘtre, suivant le mĂ©canisme des croyances que vous avez maintenant appris Ă  connaĂźtre. [
] Quand on apprend Ă  aller vers les autres pour leur demander ce dont on a besoin, c’est tout un univers qui s’offre Ă  nous. La vie, c’est s’ouvrir aux autres, pas se refermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positif. » DĂ©passer la peur de dĂ©cevoir ceux qui nous aiment Le sage et Julien examinent ensuite ce qui retient Julian pour changer de mĂ©tier et ainsi vivre une existence plus heureuse. Julian exprime alors sa peur de dĂ©cevoir ses parents qui ont peu de considĂ©ration pour les professions non intellectuelles. MaĂźtre Samtyang le rassure Si on aime les gens seulement quand ils se comportent conformĂ©ment Ă  nos idĂ©aux, ce n’est pas de l’amour
 C’est pour cela que je crois que vous n’avez rien Ă  craindre de la part de ceux qui vous aiment. MĂȘme au sein d’une famille aimante, chacun doit vivre sa vie. C’est bien de prendre en considĂ©ration les effets de ce que l’on fait sur les autres afin de ne pas leur nuire, en revanche, on ne peut pas toujours tenir compte de leurs souhaits, et encore moins de la façon dont ils vont apprĂ©cier vos actions. Chacun est responsable de sa propre apprĂ©ciation. Vous n’ĂȘtes pas responsable des opinions d’autrui. » Choisir de se confier Ă  des personnes positives uniquement Le guĂ©risseur explique ensuite l’importance de s’éloigner des personnes nĂ©gatives ou tout au moins d’éviter de leurs confier ses projets Il ne faut pas vous confier aux personnes qui chercheraient Ă  vous dĂ©courager juste pour rĂ©pondre Ă  leurs propres besoins psychologiques. Par exemple, il y a des gens qui se sentent mieux quand vous allez mal, et qui font tout pour que vous n’alliez pas mieux ! Ou d’autres qui dĂ©testeraient vous voir rĂ©aliser vos rĂȘves car cela leur rappellerait leur absence de courage pour rĂ©aliser les leurs. Il existe aussi des gens qui se sentent valorisĂ©s par vos difficultĂ©s parce que cela leur donne l’occasion de vous aider. Dans ce cas, les projets qui viennent de vous leur coupent l’herbe sous le pied, et ils feront ce qu’ils peuvent pour vous en dissuader. Cela ne sert Ă  rien de leur en vouloir car ils font cela inconsciemment. Mais il est prĂ©fĂ©rable de ne pas leur confier vos plans. Ils vous feraient perdre votre confiance en vous. » Chapitre 16 – Au-delĂ  des idĂ©es reçues argent, rĂ©ussite et choix Gagner de l’argent La discussion entre les deux hommes se poursuit sur le thĂšme de l’argent. Cela ne surprend absolument pas maĂźtre Samtyang L’argent cristallise tous les fantasmes, toutes les projections, les peurs, les haines, l’envie, la jalousie, les complexes d’infĂ©rioritĂ©, de supĂ©rioritĂ©, et bien d’autres choses encore. Cela aurait Ă©tĂ© trĂšs Ă©tonnant que l’on n’ait pas Ă  l’aborder ensemble. » Le sage rappelle alors qu’à l’origine, l’argent n’est rien d’autre qu’un moyen pour faciliter les Ă©changes entre les ĂȘtres humains ». Ces Ă©changes consistent en des Ă©changes de biens mais aussi Ă©changes de compĂ©tences, de services, de conseils. Il prĂ©cise Ă©galement qu’avant l’argent, il y avait le troc. C’est pourquoi celui qui avait besoin de quelque chose Ă©tait dans l’obligation de trouver quelqu’un qui soit intĂ©ressĂ© par ce qu’il avait Ă  offrir en Ă©change. Ce n’était pas toujours facile. La crĂ©ation de l’argent a facilitĂ© les choses puisqu’il a permis d’évaluer chaque bien ou service, en nous laissant ainsi la possibilitĂ© d’acquĂ©rir librement d’autres choses avec l’argent collectĂ© de ce que nous avons prĂ©cĂ©demment cĂ©dĂ©. Pour le sage, Il n’y a aucun mal Ă  cela. Au contraire D’une certaine maniĂšre, on pourrait mĂȘme dire que plus l’argent circule, plus il y a d’échanges entre les ĂȘtres humains, et mieux c’est
 » Et pour maĂźtre Samtyang l’argent n’est pas une fin en soi Gagner de l’argent est un objectif valable, et cela correspond Ă  l’une des phases de l’existence. Il faut juste Ă©viter de s’y enliser, et savoir ensuite Ă©voluer vers autre chose pour rĂ©ussir sa vie. » RĂ©ussir sa vie Le guĂ©risseur donne ensuite son point de vue sur le sens donnĂ© Ă  l’expression rĂ©ussir sa vie » Une vie rĂ©ussie est une vie que l’on a menĂ©e conformĂ©ment Ă  ses souhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-mĂȘme dans ce que l’on fait, en restant en harmonie avec qui l’on est, et, si possible, une vie qui nous a donnĂ© l’occasion de nous dĂ©passer, de nous consacrer Ă  autre chose qu’à nous-mĂȘmes et d’apporter quelque chose Ă  l’humanitĂ©, mĂȘme trĂšs humblement, mĂȘme si c’est infime. Une petite plume d’oiseau confiĂ©e au vent. Un sourire pour les autres. » Savoir faire des choix et prendre en main son destin Pour finir, le vieux sage Ă©voque l’importance de rester maĂźtre de nos choix et de notre destinĂ©e Plus on Ă©volue dans sa vie, plus on se dĂ©barrasse des croyances qui nous limitent, et plus on a de choix. Et le choix, c’est la libertĂ©. [
] Vous savez, reprit-il, on ne peut pas ĂȘtre heureux si l’on se voit victime des Ă©vĂ©nements ou des autres. Il est important de rĂ©aliser que c’est toujours vous qui dĂ©cidez de votre vie, quelle qu’elle soit. MĂȘme si vous ĂȘtes le dernier des subalternes sur votre lieu de travail, c’est vous qui ĂȘtes le directeur de votre vie. C’est vous qui ĂȘtes aux commandes. Vous ĂȘtes le maĂźtre de votre destin. » L’entretien se termine. Julian informe maĂźtre Samtyang qu’il doit repartir le lendemain aprĂšs-midi mais le sage n’est pas disponible le matin. Or, maĂźtre Samtyang insiste sur le fait qu’il reste encore un enseignement majeur Ă  apprendre pour Julian. C’est trĂšs embĂȘtant pour Julian car changer son billet d’avion engage un surcoĂ»t trĂšs Ă©levĂ©. Le sage refuse de le conseiller c’est Ă  lui de choisir entre un dernier entretien ou son avion. Chapitre 17 – Un choix cornĂ©lien rester ou partir ? Dans ce chapitre de l’Homme qui voulait ĂȘtre heureux , Julian hĂ©site sur le choix Ă  faire. Changer son vol lui coĂ»terait six cent dollars. Mais d’un autre cĂŽtĂ©, un dernier entretien avec le guĂ©risseur le tente beaucoup. Le choix est cornĂ©lien. Finalement, il dĂ©cide de se rendre Ă  l’agence de voyage pour changer son billet d’avion. SoulagĂ©, il va ensuite s’asseoir dans un cafĂ© et se met Ă  observer les gens en se replongeant dans tout ce qu’il a appris les jours prĂ©cĂ©dents. Chapitre 18 – L’inattendue et derniĂšre leçon de vie » de maĂźtre Samtyang Ă  l’homme qui voulait ĂȘtre heureux Julian est impatient de rencontrer Ă  nouveau et pour la derniĂšre fois le guĂ©risseur. Il s’interroge sur cet apprentissage majeur » dont il lui avait parlĂ©. Il se demande comment il en est venu Ă  le consulter Pourquoi avais-je dĂ©cidĂ©, la premiĂšre fois, de rencontrer ce guĂ©risseur ? Quel hasard fou m’avait amenĂ© Ă  entendre parler de lui et Ă  venir le voir alors que je n’avais a priori pas besoin de lui ? C’est drĂŽle, la vie, il y a parfois de toutes petites dĂ©cisions qui ont des consĂ©quences incroyables sur le cours de votre existence. Et, des annĂ©es plus tard, on se demande comment elle se serait dĂ©roulĂ©e si l’on n’avait pas pris, Ă  l’époque, cette toute petite dĂ©cision mais une autre
 » Lorsque Julian arrive chez le vieux sage, celui-ci n’est pas lĂ  ! MaĂźtre Samtyang lui a laissĂ© un mot La dĂ©ception, le dĂ©sarroi ou peut-ĂȘtre mĂȘme la colĂšre que vous devez ressentir en entamant la lecture de ce message accompagnent votre transition vers une nouvelle dimension de votre ĂȘtre, un ĂȘtre qui n’a plus besoin de moi pour continuer son Ă©volution. En prenant la dĂ©cision de venir aujourd’hui, vous avez accompli un apprentissage majeur pour vous, en dĂ©veloppant une capacitĂ© qui vous faisait cruellement dĂ©faut Ă  ce jour la capacitĂ© de faire un choix qui vous coĂ»te, et donc de renoncer Ă  quelque chose, autrement dit de faire des sacrifices pour avancer sur votre voie. C’est dĂ©sormais acquis, le dernier obstacle Ă  votre Ă©panouissement ayant ainsi volĂ© en Ă©clats. Vous disposez maintenant d’une force qui vous accompagnera toute votre vie. Le chemin qui mĂšne au bonheur demande parfois de renoncer Ă  la facilitĂ©, pour suivre les exigences de sa volontĂ© au plus profond de soi. » Chapitre 19 – L’ascension du mont Skouwo AprĂšs sa derniĂšre rencontre avec le sage, qui n’a finalement pas eu vraiment lieu puisque ce dernier a juste laissĂ© un mot, Julian a encore compris beaucoup de choses et se sent beaucoup plus libre. Il dĂ©cide de faire l’ascension du mont Skouwo. Chapitre 20 – C’est Ă  toi de choisir et de vivre ta vie » Dans ce dernier chapitre de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux , Julian se rĂ©veille sur la plage alors que le soleil est dĂ©jĂ  levĂ©. Le rivage est quasi dĂ©sert Ă  l’exception d’une fillette de cinq ou six ans qui dessine un paquebot sur le sable. Elle explique Ă  Julian qu’elle aurait aimĂ© devenir capitaine de bateau mais que son grand-pĂšre l’en a dissuadĂ© car c’est un mĂ©tier pour les garçons pas pour les filles. Julian s’adresse alors Ă  elle Ne laisse jamais personne te dire ce dont tu n’es pas capable. C’est Ă  toi de choisir et de vivre ta vie. » L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » se termine ainsi sur la description de cette petite fille qui s’en va confiante, le regard tournĂ© vers le large. » Conclusion de L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » de Laurent Gounelle Des avis contrastĂ©s L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » est un best-seller traduit dans le monde entier. Son auteur, Laurent Gounelle, est reconnu comme une rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de roman de dĂ©veloppement personnel. Pourtant, malgrĂ© son succĂšs commercial, L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » est un livre aux avis contrastĂ©s
 En effet, il semblerait que le niveau d’apprĂ©ciation du livre varie selon ce qu’on attend du contenu. En effet, selon que l’on soit avancĂ© ou pas dans une dĂ©marche de dĂ©veloppement personnel, les expectatives du lecteur seront diffĂ©rentes. Ceux qui rĂ©flĂ©chissent au sens de leur existence et au bonheur depuis un certain temps et qui ont dĂ©jĂ  emmagasinĂ© des lectures ou connaissances auront sans doute dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© le stade de travail sur soi que nous propose l’auteur au travers de son histoire. D’autres, cependant, qui se questionnent depuis peu, se dĂ©couvrent » et commencent Ă  prendre conscience de leurs possibilitĂ©s, de la mĂȘme maniĂšre que Julian dans le rĂ©cit, y trouveront, quant Ă  eux, de nombreuses pistes pour envisager un changement dans leur vie. Une histoire simple mais une vraie aventure intĂ©rieure Dans son ouvrage, Laurent Gounelle nous raconte une histoire simple, essentiellement construite autour des nombreux Ă©changes entre un vieux sage asiatique et un touriste occidental en quĂȘte de sens. Ainsi, mĂȘme si l’histoire se dĂ©roule sur l’üle lointaine de Bali, on n’est pas transportĂ© par l’action. Pas de revirement de situation non plus, ni mĂȘme de fin inattendue. Pourtant, Ă  dĂ©faut d’aventures Ă  proprement parlĂ©, L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » nous entraĂźne dans une aventure d’un tout autre ordre l’aventure de la dĂ©couverte de soi. Plus qu’un voyage au bout du monde un voyage Ă  l’intĂ©rieur de soi et de ses aspirations. Le lecteur peut alors visualiser le cheminement du hĂ©ros mis en scĂšne par Laurent Gounelle, pour cheminer lui-mĂȘme. La simplicitĂ© du ton utilisĂ© par Laurent Gounelle rend le livre accessible Ă  tout le monde. Il se lit trĂšs rapidement, et mĂȘme pour ceux qui passeraient Ă  cĂŽtĂ© d’un coup de cƓur, il restera une lecture agrĂ©able. De la sagesse pour cheminer vers le bonheur Laurent Gounelle nous enseigne, tout au long de son roman, de nombreuses leçons de sagesse. L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » nous aide Ă  prendre conscience des possibilitĂ©s que nous avons tous en nous et il ne tient ensuite qu’à nous d’aller au-delĂ  du roman pour les appliquer. Il apporte des pistes de rĂ©flexions pour se libĂ©rer des chaĂźnes que l’on se construit soi-mĂȘme, souvent inconsciemment, et qui nous empĂȘche d’accĂ©der Ă  une vie qui nous ressemble vraiment. Attention tout de mĂȘme Ă  ceux qui attendraient beaucoup de la dimension dĂ©veloppement personnel » bien que pertinents, les conseils Ă©noncĂ©s dans le rĂ©cit de Laurent Gounelle sont relativement basiques et dĂ©jĂ  entendus. Des pistes de rĂ©flexions intĂ©ressantes En fait, les principaux sujets de rĂ©flexion que l’on retrouve dans ce livre pourraient se rĂ©sumer aux suivants Le pouvoir de l’esprit sur le corps, et vice-versa ; La freins que constituent nos croyances personnelles comme l’image que l’on a de soi et sociĂ©tales comme l’effet placebo. Les peurs Ă  dĂ©passer celles de dĂ©cevoir, d’ĂȘtre rejeter par exemple. Les choix que nous ne prenons pas ou mal tant qu’on ne s’est pas affranchie de nos croyances ex. renoncer Ă  certaines choses. En conclusion, L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » sera sans doute trĂšs apprĂ©ciĂ© des lecteurs qui commencent Ă  se questionner sur leur vie le concept roman/rĂ©flexions thĂ©oriques peut se rĂ©vĂ©ler un excellent moyen d’apprentissage pour amorcer un premier grand virage vers une nouvelle vie ! Points forts du livre L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux Un livre qui fait forcĂ©ment Ă©cho avec nos propres questionnements et y apporte des pistes de rĂ©flexion. Le savant dosage fiction/thĂ©orie les concepts sont expliquĂ©s simplement, Ă  travers des discussions entre le vieux sage et le narrateur, et Ă©vite ainsi des monologues ennuyeux. Un roman facile Ă  lire, accessible Ă  tous, agrĂ©able, imagĂ©. La sagesse qui ressort du message global de ce rĂ©cit. Points faibles du livre L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux Certains chapitres sont vraiment trĂšs courts et n’apportent pas grand-chose Ă  l’intrigue. Peu d’action et un rythme parfois lent. Les idĂ©es sont intĂ©ressantes mais beaucoup entendues ; il faudra aller vers d’autres lectures pour approfondir. Ma note Avez-vous lu “L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » Combien le notez-vous ? 15 votes, moyenne 4,00 out of 5Loading...Visitez Amazon afin de lire plus de commentaires sur le livre de Laurent Gounelle L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » Visitez Amazon et achetez le livre de Laurent Gounelle “L’Homme qui voulait ĂȘtre heureux » Recherches utilisĂ©es pour trouver cet article l homme qui voulait etre hereux lecture, Le resumĂ© du roman l\homme qui voulait ĂȘtre hereux, Lhomme qui voulait ĂȘtre heureux
AvecL’homme qui voulait ĂȘtre heureux, c’est tout un monde de possibilitĂ©s nouvelles qui s’ouvre Ă  nous Ă  la lecture de cette histoire passionnante, oĂč l’on dĂ©couvre comment se libĂ©rer de ce qui nous empĂȘche d’ĂȘtre vraiment heureux. *** LA U REN T GOU N ELLE est un spĂ©cialiste du dĂ©veloppement personnel.
L'homme qui voulait ĂȘtre heureux pan Laurent Gounelle CaractĂ©ristiques L'homme qui voulait ĂȘtre heureux Laurent Gounelle Format Pdf, ePub, MOBI, FB2 ISBN 9782356412980 Editeur Audiolib Date de parution 2010 TĂ©lĂ©charger eBook gratuit TĂ©lĂ©chargez Google Books au format pdf L'homme qui voulait ĂȘtre heureux Overview Un jeune touriste en voyage Ă  Bali va consulter un vieux guĂ©risseur qui dĂ©cĂšle chez lui, en dĂ©pit d'une bonne santĂ©, un mal-ĂȘtre existentiel. Pourquoi ? Le jeune homme l'ignore. InvitĂ© Ă  s'interroger, le voici embarquĂ© dans une relation qui l'amĂšnera Ă  une prise de conscience capitale ce que l'on croit - de soi-mĂȘme, de la vie - devient notre rĂ©alitĂ©. Mais chacun peut se libĂ©rer de ce qui l'empĂȘche d'ĂȘtre heureux. Michelangelo Marchese fait vivre avec intensitĂ© cette fable qui est aussi un guide d'Ă©panouissement personnel. ePub recommandĂ© DOWNLOADS La jeune fille Ă  la perle pdf, LAS CLAVES DEL NUEVO DELE A2 leer epub read pdf, {pdf download} Au diable la culpabilitĂ© ! - Retrouver votre libertĂ© intĂ©rieure download pdf, Lhomme Qui Voulait Etre Heureux PDF - Apps on Google Play ‘L’homme qui voulait ĂȘtre heureux’ est un (petit) roman dans lequel se cache un guide sur le bien-ĂȘtre et le dĂ©veloppement personnel, spĂ©cialitĂ©s de l’auteur Laurent GOUNELLE. Le principe est simple : on est conditionnĂ© par nos croyances, le plus souvent inculquĂ©es par notre
Inclusion, Diversity, Equity, and Accessibility

Lhomme qui voulait ĂȘtre heureux; Laurent Gounelle; Nb. de pages: 258; Format: Pdf, ePub, MOBI, FB2; ISBN: 9782738226204; Editeur: SuccĂšs du livre; Date de parution: 2010; TĂ©lĂ©charger eBook gratuit. Livres tĂ©lĂ©chargeables gratuitement Ă  lire L'homme qui voulait ĂȘtre heureux 9782738226204 DJVU PDB en francais par Laurent

ï»żLink Synopsis du livre At the end of a holiday in Bali, Julian, an unhappy schoolteacher decides to meet a renowned local healer, Samtyang. Through daily sessions at the wise man's house, he begins to identify the source of his unhappiness as a series of simple questions and answers point to his own limiting beliefs and fears. Day after day, their dialogue is punctuated by live examples and challenges Julian is asked to experience on the island's mainland and its surroundings. Tags de livre [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle PDF [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle Epub [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle Ebook [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle Rar [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle Zip [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle Lire en ligne L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle TĂ©lĂ©chargement du livre complet L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle livre tĂ©lĂ©charger pdf L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle tĂ©lĂ©chargement pdf L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle epub tĂ©lĂ©charger L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle mobi L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle "pdf" L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle tĂ©lĂ©chargement du livre audio L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle tĂ©lĂ©chargement de livres Ă©lectroniques L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle tĂ©lĂ©charger Link Synopsis du livre At the end of a holiday in Bali, Julian, an unhappy schoolteacher decides to meet a renowned local healer, Samtyang. Through daily sessions at the wise man's house, he begins to identify the source of his unhappiness as a series of simple questions and answers point to his own limiting beliefs and fears. Day after day, their dialogue is punctuated by live examples and challenges Julian is asked to experience on the island's mainland and its surroundings. Tags de livre [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle PDF [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle Epub [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle Ebook [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle Rar [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle Zip [Livre] L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle Lire en ligne L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle TĂ©lĂ©chargement du livre complet L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle livre tĂ©lĂ©charger pdf L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle tĂ©lĂ©chargement pdf L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle epub tĂ©lĂ©charger L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle mobi L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle "pdf" L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle tĂ©lĂ©chargement du livre audio L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle tĂ©lĂ©chargement de livres Ă©lectroniques L'Homme qui voulait ĂȘtre heureux Par Laurent Gounelle tĂ©lĂ©charger Lhomme Qui Voulait Etre Heureux PDF. Vault of Books. Contains ads. 5K+ Downloads. Everyone. info. Install. Add to wishlist. About this app. arrow_forward. Je sais que cela fait un peu clichĂ© d'apprĂ©cier (pour ne pas dire mĂȘme adorer) un livre qui a rencontrĂ© un tel succĂšs au point d'en devenir un best-seller mais tans pis, j'assume mes
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Pdf_module_version0.0.15 Ppi 360 Rcs_key 24143 Republisher_date 20211028170617 Republisher_operator associate-queeny-veroy@ 331 Scandate 20211027181304 Scanner station54.cebu.archive.org Scanningcenter cebu Scribe3_search_catalog isbn Scribe3_search_id 9782266186674 Tts_version 4.5-initial
– S'ils vous aiment, que croyez-vous qu'ils prĂ©fĂ©reront que voussoyez un enseignant malheureux ou un photographe Ă©panoui ?– Vu comme ça ...– C'est comme ça qu'il faut le voir si on aime les gens seulementquand ils se comportent conformĂ©ment Ă  nos idĂ©aux, ce n'est pas del'amour. .. C'est pour cela que je crois que vous n'avez rien Ă  craindrede la part de ceux qui vous aiment. MĂȘme au sein d'une familleaimante, chacun doit vivre sa vie. C'est bien de prendre enconsidĂ©ration les effets de ce que l'on fait sur les autres afin de nepas leur nuire, en revanche, on ne peut pas toujours tenir compte deleurs souhaits, et encore moins de la façon dont ils vont apprĂ©cier vosactions. Chacun est responsable de sa propre apprĂ©ciation. Vousn'ĂȘtes pas responsable des opinions d' avait sans doute raison, mais quelque chose continuait de megĂȘner.– En fait, je me demande dans quelle mesure ma famille ne m'a pascontaminé» mĂȘme si ce projet m'enthousiasme, je ne suis pascomplĂštement Ă  l'aise avec le fait de quitter le camp des scientifiquespour rejoindre celui des artistes !– Je pense qu'il est inopportun de raisonner en termes de camps, etplus encore en termes d'appartenance Ă  un camp. Il ne s'agit paspour vous de quitter un camp pour en rejoindre un autre, mais justede rĂ©aliser un projet qui vous tient Ă  demeurai pensif, certes assez touchĂ© par ses paroles, mais je croisqu'il sentit que je restais quand mĂȘme un peu bloquĂ© par la situation.– Venez avec moi, dit-il en se levant lentement. À la façon dont ilbougea, je pris conscience, pour la premiĂšre fois, de son grand Ăąge, une impression qui disparaissait quand il s'exprimait, tant il maniait leverbe avec prĂ©cision et me levai Ă  mon tour et le suivis. Il contourna les diffĂ©rents Ă©dificesqui constituaient le campan, puis emprunta un sentier qui serpentaitdans la vĂ©gĂ©tation, une vĂ©gĂ©tation tellement dense que l'on nepouvait distinguer les contours du jardin. Nous marchĂąmes plusieursminutes en silence, l'un derriĂšre l'autre, puis le chemin s'Ă©largit et jem'avançai Ă  sa hauteur. De minuscules parcelles Ă©taient cultivĂ©es çàet lĂ , soigneusement entretenues probablement des plantesmĂ©dicinales, certaines offrant de microscopiques fleurs jaunes oubleues. AprĂšs avoir traversĂ© un taillis de bambous gĂ©ants et touffus Ă la senteur verte, nous plongeant dans la pĂ©nombre et nousenveloppant d'une humiditĂ© moite, le sentier dĂ©boucha brutalementsur une corniche surplombant vertigineusement la vallĂ©e. Je savaisque le village Ă©tait juchĂ© sur une hauteur, mais j'Ă©tais loin dem'imaginer que le fond du jardin de maĂźtre Samtyang dominait Ă  cepoint la vallĂ©e qui s'Ă©tendait sur des ‱kilomĂštres, deux ou trois centsmĂštres en contrebas. Cette vue plongeante et aĂ©rienne – nous Ă©tionscomme suspendus au-dessus du vide contrastait fortement avec lereste du jardin, oĂč la densitĂ© de la vĂ©gĂ©tation empĂȘchait toutevisibilitĂ© dĂ©gagĂ©e. Nous nous assĂźmes cĂŽte Ă  cĂŽte sur un rocher, lespieds ballants dans le vide, et restĂąmes silencieux plusieurs minutes,contemplant ce paysage grandiose qui me faisait me sentir tout le guĂ©risseur qui finit par rompre le silence de sa voix posĂ©e etbienveillante.– Que voyez-vous dans les riziĂšres ?On apercevait au loin, tout en bas, des dizaines de paysans, les piedsdans l'eau jusqu'Ă  mi-mollet, le dos courbĂ© et les mains tendues versles plants de riz. – Je vois un ensemble de travailleurs s'activant dans les champs.– Non, pas un ensemble de travailleurs.– Un groupe de paysans, si vous prĂ©fĂ©rez.– Non, ni un ensemble, ni un voilĂ  qu'il joue sur les mots, me dis-je.– Savez-vous, reprit-il, combien il y a d'ĂȘtres humains sur Terre ?– Entre six et sept milliards.– Et savez-vous de combien de gĂšnes est constituĂ© chaque ĂȘtrehumain ?– Je ne sais pas, quelques milliers ?– Un peu moins de trente mille. Et parmi les six milliards d'ĂȘtreshumains, il n'yen a pas deux qui rassemblent les mĂȘmes gĂšnes. Pasdeux ! Vous vous rendez compte ? Sur six milliards d'ĂȘtres humains, iln'yen a pas deux qui soient identiques !– Oui, chacun de nous est unique.– Exactement ! Et mĂȘme si certains pratiquent le mĂȘme mĂ©tier, aumĂȘme endroit, au mĂȘme moment, on ne peut les considĂ©rer commeun groupe ni un ensemble, parce que, quels que soient les pointsqu'ils peuvent avoir en commun, il y aura toujours plus d'Ă©lĂ©mentsqui les diffĂ©rencient que de points communs liĂ©s Ă  leur mĂ©tier !– Je comprends ce que vous voulez dire.– On a parfois tendance Ă  raisonner par catĂ©gories, Ă  considĂ©rer lesgens comme s'ils Ă©taient tous pareils au sein d'une catĂ©gorie, alorsqu'en fait, dans ce champ en bas, il y a plusieurs dizaines depersonnes ayant chacune une identitĂ© propre, une histoire propre, une personnalitĂ© spĂ©cifique, des goĂ»ts particuliers. Plus de la moitiĂ©d'entre elles vivent au village, et je les connais. Rien que du point devue de leur motivation Ă  faire ce travail, il existe des diffĂ©rences. L'unle fait parce qu'il aime ĂȘtre au contact de l'eau, alors que son voisin,lui, n'a pas le choix, un troisiĂšme le fait parce que cela lui rapporte unpeu plus que son ancien mĂ©tier, et un quatriĂšme pour aider son cinquiĂšme parce qu'il aime prendre soin des plants et les voirpousser. Le sixiĂšme exerce ce mĂ©tier parce que c'est la tradition danssa famille et qu'il ne lui est pas venu Ă  l'esprit de faire autre chose.» Quand on raisonne par groupes, par ensembles, par camps, on faitabstraction des particularitĂ©s, de la valeur et de l'apport de chaqueindividu, et on tombe facilement dans le simplisme et lagĂ©nĂ©ralisation. On parle des travailleurs, des fonctionnaires, desscientifiques, des paysans, des artistes, des immigrĂ©s, des bourgeois,des femmes au foyer. On bĂątit des thĂ©ories qui servent noscroyances. Et non seulement la plupart de ces thĂ©ories sont fausses,mais elles poussent les gens Ă  devenir ce que la thĂ©orie dit qu'ils sont.– Je comprends.– On fait un grand pas dans la vie quand on cesse de gĂ©nĂ©raliser cequi concerne les autres, et que l'on considĂšre chacunindividuellement, mĂȘme s'il fait de toute façon partie d'un tout qui ledĂ©passe, l'humanitĂ© et, mĂȘme au-delĂ , l' regardai au loin la vallĂ©e qui s'Ă©tendait sur des kilomĂštres. En facede nous, de l'autre cĂŽtĂ© du vide, le relief offrait une autre colline,presque une montagne, qui s'Ă©levait Ă  peu prĂšs aussi haut que lanĂŽtre, sĂ©parĂ©e par plusieurs centaines de mĂštres, formant ainsicomme un immense canyon au fond duquel se perdait la nuages Ă©taient plus bas que nous, tandis que d'autres noussurplombaient, nous donnant l'impression de flotter entre deux mondes. Un lĂ©ger souffle continu rendait la chaleur agrĂ©able, et nousapportait par vagues des effluves, senteurs lointaines que je n'auraissu identifier.– Bon, revenons Ă  nos moutons, dit-il.– S'il te plaĂźt, dessine-m'en un.– Pardon !– Non, rien, je plaisantais ...– En rĂ©alisant votre projet, puisqu'il vous tient Ă  cƓur, vous nerejoindrez pas une catĂ©gorie de gens, vous serez juste vous-mĂȘme,exprimant vos talents, en accord avec vos valeurs.– C'est vrai, je dois garder ça Ă  l'esprit.– Oui.– Vous savez, j'ai dĂ©jĂ  un peu parlĂ© de ce projetĂ  deux personnes de mon entourage, et je dois dire qu'elles m'ont unpeu refroidi.– Pourquoi ?– L'une m'a dit que la profession Ă©tait sĂ»rement fermĂ©e et que jen'arriverais pas Ă  y faire ma place en dĂ©barquant comme ça, sansdiplĂŽmes ni relations. L'autre m'a objectĂ© qu'on ne montait pas cegenre d'activitĂ© du jour au lendemain en dĂ©marrant sans clientĂšle, etque je n'avais pratiquement aucune chance de rĂ©ussir.– Toutes les personnes qui ont l'idĂ©e d'un projet rencontrent ceproblĂšme.– C'est-Ă -dire ? – Quand vous parlez d'un projet autour de vous, vous recevez troistypes de rĂ©actions les neutres, les rĂ©actions d'encouragement et lesrĂ©actions nĂ©gatives qui tendent Ă  vous faire renoncer.– C'est clair ...– Il faut Ă  tout prix vous Ă©loigner des personnes dont vous sentezqu'elles pourraient vous dĂ©courager. En tout cas, ne leur confiez pasvos projets.– Oui, mais, d'un certain cĂŽtĂ©, cela peut ĂȘtre utile que des gens vousouvrent les yeux si vous faites fausse route.– Pour cela, adressez-vous uniquement Ă  des connaisseurs dans ledomaine qui vous intĂ©resse. Mais il ne faut pas vous confier auxpersonnes qui chercheraient Ă  vous dĂ©courager juste pour rĂ©pondreĂ  leurs propres besoins psychologiques. Par exemple, il y a des gensqui se sentent mieux quand vous allez mal, et qui font donc tout pourque vous n'alliez pas mieux ! Ou d'autres qui dĂ©testeraient vous voirrĂ©aliser vos rĂȘves car cela leur rappellerait leur absence de couragepour rĂ©aliser les leurs. Il existe aussi des gens qui se sentent valorisĂ©spar vos difficultĂ©s parce que cela leur donne l'occasion de vous ce cas, les projets qui viennent de vous leur coupent l'herbesous le pied, et ils feront ce qu'ils peuvent pour vous en nĂ© sert Ă  rien de leur en vouloir car ils font cela il est prĂ©fĂ©rable de ne pas leur confier vos plans. Ils vousferaient perdre votre confiance en vous. Vous vous souvenez qu'hiernous avons parlĂ© du bĂ©bĂ© qui apprend Ă  marcher et ne se dĂ©couragejamais, malgrĂ© ses Ă©checs Ă  rĂ©pĂ©tition ?– Oui.– S'il persĂ©vĂšre et finit par rĂ©ussir, c'est notamment parce que aucunparent au monde ne doute de la capacitĂ© de son enfant Ă  marcher, et aucune personne au monde ne va le dĂ©courager dans ses qu'une fois adulte, nombreux seront les gens qui vont ledissuader de rĂ©aliser ses rĂȘves.– C'est sĂ»r...– C'est pour cela qu'il convient de vous Ă©loigner de ces personnes-lĂ ou de ne pas leur parler de vos projets. Sinon, vous rejoindrez lesmillions de gens qui n'ont pas la vie qu'ils dĂ©siraient.– Je comprends.– En revanche, il est trĂšs positif d'avoir dans votre entourage une oudeux personnes qui croient en vous.– Qui croient en moi ?– Quand on se lance dans un projet qui reprĂ©sente un certain enjeu,par exemple quand on aspire Ă  changer de mĂ©tier, on passeforcĂ©ment par des hauts et des bas. On y croit, on en a envie, et puis,d'un seul coup, on a des doutes, on n'y croit plus, on ne se sent pluscapable, on a peur du changement, de l'inconnu. Si l'on est seul dansces moments-lĂ , il y a de fortes chances que l'on renonce, que l'onabandonne. S'il y a dans votre entourage une personne qui croit envous, qui croit en votre capacitĂ© de rĂ©ussir votre projet et vous le faitsentir quand vous la voyez, cela balayera vos doutes, et vos peurs§'effaceront comme par magie. La confiance en vous que cettepersonne vous tĂ©moignera sera contagieuse. Elle vous insufflera laforce de rĂ©ussir et vous donnera l'Ă©nergie de dĂ©placer desmontagnes. On est quinze fois plus fort quand on n'est plus seul avecson projet. Mais comprenez-moi bien il n'est pas nĂ©cessaire quecette personne vous aide ou vous donne des conseils. Non, ce quicompte avant tout, c'est juste qu'elle croie en vous. D'ailleurs, vous seriez surpris de connaĂźtre le nombre de gens cĂ©lĂšbres qui ontbĂ©nĂ©ficiĂ© d'un tel soutien initial.– Je ne suis pas sĂ»r d'avoir une personne comme ça sous la main ...– Dans ce cas, pensez Ă  quelqu'un de plus Ă©loignĂ©, peut-ĂȘtre un aĂŻeulou un ami d'enfance, mĂȘme si vous ne le voyez pas souvent. Sivraiment vous ne trouvez pas, vous pouvez aussi penser Ă  unepersonne disparue, qui vous a aimĂ© de son vivant. Pensez Ă  elle etdites-vous Je sais que lĂ  oĂč elle est, si elle me voit monter ceprojet, elle croit en moi.» DĂšs que vous avez des doutes, pensez Ă  elleet voyez-la vous encourager car elle sait que vous allez rĂ©ussir.– Alors je choisirai ma grand-mĂšre. J'ai toujours vu dans son regardqu'elle Ă©tait fiĂšre de moi. Quand il m'arrivait d'avoir de mauvaisesnotes Ă  l'Ă©cole, mes parents me rĂ©primandaient, mais elle, elle medisait C'est pas grave, je sais que tu auras une bonne note laprochaine fois. »– C'est une bonne illustration. Il y a aussi des gens qui croient en Dieuet obtiennent de lui la force d'agir. NapolĂ©on Ă©tait, quant Ă  lui,convaincu qu'il avait une bonne Ă©toile. Lors de la plupart de sesbatailles, mĂȘme lorsqu'elles Ă©taient mal engagĂ©es, il restait persuadĂ©qu'il gagnerait, avec l'aide de cette bonne Ă©toile. Cela l'aĂ©normĂ©ment stimulĂ© et lui a fourni un courage souvent dĂ©terminant.– Quand j'Ă©tais petit, j'avais une amie qui adorait son chat, elle disaitqu'elle voyait dans son regard qu'il la soutenait en toutescirconstances. Ses parents Ă©taient sĂ©vĂšres et froids. Lorsqu'elle avaitdu chagrin, ils n'Ă©taient pas du genre Ă  la consoler. Alors elle allaitvoir son chat, le caressait et lui racontait ses malheurs. Lui laregardait dans les yeux en ronronnant, de son regard profond etbienveillant, et il lui redonnait confiance en elle. – C'est trĂšs possible. Un animal a souvent un amour inconditionnelpour son maĂźtre, et cet amour peut le porter considĂ©rablement. Voussavez, on commence Ă  mener des recherches scientifiques surl'amour, et on dĂ©couvre des choses extraordinaires. Dans uneuniversitĂ© amĂ©ricaine, des chercheurs qui cultivaient des cellulescancĂ©reuses dans une boĂźte de Petri ont eu l'idĂ©e de faire venir desĂ©tudiants – aux États-Unis, ceux-ci servent souvent de cobayes – dansleur laboratoire. Ils les ont rassemblĂ©s autour de la boĂźte et leur ontdemandĂ© d' envoyer de l'amour» aux cellules cancĂ©reuses. LesĂ©tudiants l'ont fait, et les chercheurs ont mesurĂ© scientifiquementque les cellules cancĂ©reuses rĂ©gressaient. Ils n'ont pas Ă©tĂ© capablesd'expliquer ce phĂ©nomĂšne, pas plus d'ailleurs qu'ils ne peuvent direcomment, concrĂštement, les Ă©tudiants font pour envoyer del'amour », mais le rĂ©sultat est lĂ , indiscutable les cellules ontrĂ©gressĂ©.– C'est fou.– Oui, l'amour a sans aucun doute de nombreux effets que l'oncommence Ă  peine Ă  dĂ©couvrir. Mais la plupart des scientifiquesn'affectionnent pas ce genre d'expĂ©riences, car ils dĂ©testent mettreen Ă©vidence des phĂ©nomĂšnes qu'ils ne sont pas capables ensuited'expliquer. Il faut reconnaĂźtre que c'est frustrant, si l'on se met Ă leur place.» Moi qui suis maintenant au seuil de ma vie, je deviens convaincuque l'amour est la solution Ă  la plupart des problĂšmes querencontrent les ĂȘtres humains dans leur vie. Cela peut sembler uneidĂ©e simple, convenue, et pourtant pratiquement personne ne la meten Ɠuvre, car il est souvent difficile d'aimer. – Disons qu'il y a des gens qu'on n'a vraiment pas envie d'aimer. J'aimĂȘme l'impression parfois que certains font tout pour ne pas ĂȘtreaimĂ©s !– Certains sont mĂ©chants car ils ne s'aiment pas eux-mĂȘmes. D'autressont pĂ©nibles parce qu'ils ont beaucoup souffert et veulent le fairepayer Ă  la terre entiĂšre. Quelques-uns, parce qu'ils se sont fait avoirpar des gens et croient se protĂ©ger par une attitude ont Ă©tĂ© tellement déçus par les autres qu'ils ont refermĂ© leurcƓur en se disant qu'ils ne seraient plus déçus Ă  l'avenir s'ilsn'attendaient plus rien des autres. D'autres sont Ă©goĂŻstes car ils sontpersuadĂ©s que tout le monde l'est, et ils croient alors qu'ils serontplus heureux s'ils passent avant les autres. Le point commun entretous ces gens est que, si vous les aimez, vous les surprenez, car ils nes'y attendent pas. La plupart, d'ailleurs, refuseront d'y croire audĂ©but, tellement cela leur semble anormal. Mais si vous persĂ©vĂ©rezet le leur dĂ©montrez, par exemple dans des actes gratuits, cela peutbouleverser leur façon de voir le monde et, accessoirement, leursrelations avec vous.– Je veux bien l'admettre, mais ce n'est pas facile d'aller vers despersonnes comme ça en ayant des sentiments positifs Ă  leur Ă©gard.– C'est plus facile si vous savez qu'un autre point commun entre tousces gens est qu'il y a nĂ©anmoins une intention positive derriĂšrechacun de leurs actes; Ils croient que ce qu'ils font est la meilleurechose Ă  faire, voire la seule possible. C'est pour cela que, mĂȘme si cequ'ils font est critiquable, ce qui motive leurs comportements estsouvent comprĂ©hensible.» Pour pouvoir aimer une telle personne, distinguez-la de ses que, malgrĂ© son attitude dĂ©testable, il y a quelque part, aufond d'elle, peut-ĂȘtre trĂšs enfoui et sans qu'elle le sache elle-mĂȘme, quelque chose de bien. Si vous parvenez Ă  percevoir ce quelquechose et que vous l'aimez, vous amĂšnerez cette personne Ă  entrer encontact avec cette petite part d'elle-mĂȘme.» Vous savez, l'amour est la meilleure façon d'obtenir un changementchez l'autre. Si vous allez vers quelqu'un en lui reprochant ce qu'il afait, vous le poussez Ă  camper sur sa position et Ă  ne pas Ă©couter vosarguments. Se sentant rejetĂ©, il rejettera vos idĂ©es. Si, Ă  l'inverse,vous allez vers lui en Ă©tant convaincu que, mĂȘme si ce qu'il a fait oudit est dĂ©sastreux, il est, au fond de lui, quelqu'un de bien et qu'ilavait une intention positive en le faisant, vous l'amenez Ă  se dĂ©tendreet Ă  s'ouvrir Ă  ce que vous voulez lui dire. C'est la seule façon de luioffrir une chance de changer.– Cela me rappelle un fait divers que j'ai entendu Ă  la radio, il y aquelques annĂ©es. Cela se passait en France. Une femme avait Ă©tĂ©suivie jusqu'Ă  son domicile par un violeur en sĂ©rie. Elle avait Ă  peineouvert sa porte qu'il s'Ă©tait prĂ©cipitĂ©, s'enfermant avec elle dansl'appartement. Il Ă©tait armĂ©, et elle, n'ayant rien pour se dĂ©fendre etne pouvant crier sous la menace de son arme, eut le rĂ©flexe de parleravec lui. Elle força la conversation, essayant en vain de le faires'exprimer. Elle raconta que cela l'avait un peu dĂ©stabilisĂ©, car il nes'attendait pas Ă  une telle attitude de la part de sa victime. Elle avaitcontinuĂ© de parler, faisant les questions et les rĂ©ponses, cachant tantbien que mal la frayeur qui s'emparait d'elle. À un moment, endĂ©sespoir de cause, elle eut une intuition salutaire en lui disant Mais je ne comprends pas pourquoi vous faites des choses comme çaalors que, pourtant, vous ĂȘtes quelqu'un de bien. » Elle a dit par lasuite aux journalistes que son agresseur avait alors Ă©clatĂ© ensanglots, et lui avait racontĂ©, en larmes, sa vie misĂ©rable, tandisqu'elle se forçait de l'Ă©couter en continuant de masquer sa avait fini par obtenir qu'il s'en aille de lui-mĂȘme. – Vous citez un cas extrĂȘme, mais il est vrai que les gens onttendance Ă  se comporter selon la façon dont on les voit, Ă  s'identifierĂ  ce que l'on perçoit en eux. Il faut comprendre que chacun de nous ades qualitĂ©s et des dĂ©fauts; ce sur quoi l'on focalise son attention atendance Ă  prendre de l'ampleur, Ă  s'Ă©tendre. Si vous braquez lesprojecteurs sur les qualitĂ©s d'une personne, mĂȘme si elles sontinfimes, elles s'accentueront, se dĂ©velopperont jusqu'Ă  devenirprĂ©pondĂ©rantes. D'oĂč l'importance d'avoir dans votre entourage desgens qui croient en vous, en vos qualitĂ©s et en vos capacitĂ©s. 16.– Y a-t-il un autre aspect de ce projet qui vous retienne, ou pourlequel vous ne vous sentiez pas tout Ă  fait en accord avec vous-mĂȘmequand vous vous imaginez l'accomplir ?– Oui, il y a un dernier point.– Lequel ?– Dans mon rĂȘve, je gagnais de l'argent, suffisamment en tout caspour pouvoir me payer une maison avec un jardin, et, en fait, je nesuis pas tout Ă  fait Ă  l'aise avec cette idĂ©e. Je ne suis pas sĂ»r d'ĂȘtrefait pour gagner de l'argent, ni d'en avoir vraiment envie au fond demoi. Bref, il y a quelque chose qui me chagrine sur ce point.– Nous y voilĂ  !– Pardon ?Je savais que tĂŽt ou tard nous y viendrions. – Pourquoi ?– L'argent cristallise tous les fantasmes, toutes les projections, lespeurs, les haines, l'envie, la jalousie, les complexes d'infĂ©rioritĂ©, desupĂ©rioritĂ©, et bien d'autres choses encore. Cela aurait Ă©tĂ© trĂšsĂ©tonnant que l'on n'ait pas Ă  l'aborder ensemble.– Je ne savais pas qu'un si petit mot cachait tant de choses !– Allons, dites-moi tout quel est votre souci concernant l'argent ?Il conservait son ton bienveillant, mais j'y percevais en plus unetouche d'amusement, comme s'il avait dĂ©jĂ  tellement fait le tour dela question qu'il ne s'attendait nullement Ă  ĂȘtre surpris par leproblĂšme que je m'apprĂȘtais Ă  lui exposer, quel qu'il fĂ»t. – Disons que je suis un peu partagĂ© sur ce sujet c'est comme si unepartie de moi avait envie de gagner de l'argent, et qu'une autre partiede moi n'en voulait pas, trouvait cela sale.– Donc la question est comment rĂ©concilier ces deux parties de vous,n'est-ce pas ?– C'est amusant de le formuler ainsi, mais on peut le dire, en effet.– Alors, dites-moi, pour commencer, ce que veut cette partie de vousqui a envie de gagner de l'argent.– Je pense que l'argent pourrait m'offrir une certaine libertĂ© j'ai lesentiment que plus on est riche, et moins on dĂ©pend des autres; parconsĂ©quent on devient libre de son temps, de ses activitĂ©s, sans avoirde comptes Ă  rendre.– Ce n'est pas complĂštement faux. Quoi d'autre ?– Eh bien, m'assurer un certain confort matĂ©riel. J'ai la faiblesse depenser qu'il est plus facile d'ĂȘtre heureux dans une belle maison, aucalme, que dans un sordide petit deux piĂšces orientĂ© au nord dans unquartier bruyant et polluĂ©.– Il n'y a pas de mal Ă  rechercher un certain confort matĂ©riel, et il estvrai qu'il peut faciliter les choses. Pour ĂȘtre plus prĂ©cis, le confortmatĂ©riel n'apporte pas le bonheur; en revanche, son absence peutparfois altĂ©rer, troubler le bonheur.– Ça me semble Ă©vident.– Cependant, j'insiste sur le fait que ce qui est matĂ©riel ne peut pasapporter de bonheur. Beaucoup de gens sont d'accord avec cetteidĂ©e, et parfois mĂȘme l'affirment haut et fort, et pourtant, au fondd'eux, inconsciemment, ils croient quand mĂȘme que cela les rendraitheureux. Ils vont alors dĂ©noncer le comportement de ceux qui exhibent leurs richesses mais cette dĂ©nonciation sera en rĂ©alitĂ©teintĂ©e de jalousie parce qu'une partie d'eux-mĂȘmes les envie et lescroit plus heureux qu'eux. Cette croyance est trĂšs largementrĂ©pandue, y compris parmi ceux qui affirment le contraire.– Oui, c'est repensai Ă  l'une de mes amies, qui critiquait si violemment lesriches et ceux qui ne pensent qu'au matĂ©riel que c'en Ă©tait absence d'indiffĂ©rence Ă  leur Ă©gard tĂ©moignait sans doute d'unĂ©cho particulier que leur argent produisait en elle, et qui n'Ă©tait peut-ĂȘtre pas anodin.– En fait, c'est cette croyance elle-mĂȘme qui rend malheureux,puisqu'elle pousse les gens Ă  une course sans fin on dĂ©sire un objet,une voiture, un vĂȘtement, ou n'importe quoi d'autre, et l'on se met Ă croire que la possession de cet objet nous comblerait. On le convoite,on le veut, et finalement, si on en fait l'acquisition, on l'oublie trĂšsvite pour jeter son dĂ©volu sur un autre qui, c'est sĂ»r, nous comblera sion l'acquiert. Il n'y a pas de fin Ă  cette quĂȘte. Les gens ne savent pasque s'ils roulaient en Ferrari, habitaient un appartementhollywoodien et voyageaient en jet privĂ©, ils se convaincraient quec'est la possession du yacht qu'ils n'ont pas encore qui les rendraitheureux. Bien sĂ»r, ceux qui sont loin de pouvoir rouler en Ferrari s'enoffusquent et se disent qu'ils se contenteraient d'ĂȘtre juste un peuplus riches qu'ils ne sont. Ils ne demandent pas un appartementhollywoodien, non, mais seulement un appartement un petit peuplus grand, et ils sont convaincus qu'ils s'en satisferaient et n'auraientensuite plus envie de rien. C'est lĂ  qu'ils se trompent quel que soit leniveau matĂ©riel auquel on aspire, on dĂ©sire plus dĂšs qu'on l'a vraiment une course sans fin. Ses paroles avaient un Ă©cho particulier en moi, car elles merappelaient les NoĂ«ls de mon enfance. J'Ă©tais tout excitĂ© enprĂ©parant ma lettre au pĂšre NoĂ«l, avec la liste des jouets quej'espĂ©rais. Pendant des semaines j'y pensais, attendantimpatiemment le jour oĂč je les possĂ©derais enfin. Mon excitationatteignait son paroxysme le soir du rĂ©veillon mes yeux ne quittaientplus le sapin au pied duquel, j'imaginais dĂ©jĂ  mon bonheur dulendemain. J'allais me coucher en percevant la nuit Ă  venir comme,interminable, et c'est reconnaissant que je dĂ©couvrais l'heure surmon rĂ©veil au petit matin. Le grand jour Ă©tait enfin arrivĂ© ! Lorsque jepoussais la porte du salon et dĂ©couvrais les paquets-cadeauxmulticolores sous le sapin illuminĂ©, j'Ă©tais empli d'une joie intense. JedĂ©ballais tout, haletant d'excitation, puis passais le plus clair de lajournĂ©e Ă  jouer avec ce que j'avais reçu, m'arrangeant toujours pourm'Ă©chapper de l'interminable repas familial, et laisser les adultes Ă leurs conversations ennuyeuses. Mais je me souviens que, le soirapprochant, le soleil dĂ©clinant Ă  l'horizon, ma joie se tarissaitprogressivement. Mes nouveaux jouets ne gĂ©nĂ©raient dĂ©jĂ  plus enmoi le mĂȘme Ă©lan de gaietĂ©. J'en arrivais Ă  envier mon excitation dela veille. J'aurais voulu la revivre. Je me rappelle m'ĂȘtre dit, uneannĂ©e, que mes rĂȘves de jouets me rendaient finalement plusheureux que les jouets eux-mĂȘmes. L'attente Ă©tait plus jouissive queson fis part au sage, qui me dit en souriant – Le plus grand mensonge des parents Ă  leurs enfants ne porte passur l'existence du pĂšre NoĂ«l, mais sur la promesse tacite que sescadeaux les rendront heureux. Je regardai les paysans dans la vallĂ©e et me demandai si leurstraditions les amenaient aussi, une fois par an, Ă  tenter d'apporter dubonheur Ă  leurs enfants en les couvrant de cadeaux matĂ©riels.– Vous m'avez fait part, reprit-il, des raisons qui motivent cette partiede vous dĂ©sireuse de gagner de l'argent. Parlez-moi maintenant decette autre partie de vous qui rejette cette idĂ©e.– Je crois que l'argent en soi me rĂ©pugne un peu. J'ai parfoisl'impression qu'il n'y a plus que ça qui compte en ce bas monde, quel'argent devient le centre des prĂ©occupations des gens.– On assiste Ă  une certaine dĂ©rive, en effet, et c'est dommage parceque l'argent est pourtant une belle invention.– Pourquoi dites-vous cela ?– On oublie souvent qu'Ă  l'origine l'argent n'est rien d'autre qu'unmoyen pour faciliter les Ă©changes entre les ĂȘtres humains Ă©changesde biens, mais aussi Ă©changes de compĂ©tences, de services, deconseils. Avant l'argent, il y avait le troc. Celui qui avait besoin dequelque chose Ă©tait dans l'obligation de trouver quelqu'un qui soitintĂ©ressĂ© par ce qu'il avait Ă  offrir en Ă©change. Pas facile ... Tandisque la crĂ©ation de l'argent a permis d'Ă©valuer chaque bien, chaqueservice, et l'argent collectĂ© par celui qui les a cĂ©dĂ©s lui offre ensuite lapossibilitĂ© d'acquĂ©rir librement d'autres biens et services. Il n'y aaucun mal Ă  cela. D'une certaine maniĂšre, on pourrait mĂȘme dire queplus l'argent circule, plus il y a d'Ă©changes entre les ĂȘtres humains, etmieux c'est ...– Vu comme ça, c'est fabuleux !– C'est comme ça que cela devrait ĂȘtre. Mettre Ă  la disposition desautres ce que l'on est capable de faire, le fruit de son travail, de sescompĂ©tences, et obtenir en Ă©change de quoi acquĂ©rir ce que d'autres savent faire et pas soi. L'argent n'est d'ailleurs pas quelque chose quel'on devrait accumuler, mais que l'on devrait utiliser. Si l'on partaittous de ce principe, le chĂŽmage n'existerait pas, car il n'y a pas delimites aux services que les ĂȘtres humains peuvent se rendremutuellement. Il suffirait de favoriser la crĂ©ativitĂ© des gens et de lesencourager Ă  mettre en Ɠuvre leurs projets.– Mais alors, pourquoi l'argent devient-il quelque chose de sale, denos jours ? '– Pour le comprendre, il faut d'abord saisir l'importance de deuxĂ©lĂ©ments comment on gagne de l'argent, et comment on ledĂ©pense. L'argent est sain s'il provient de la mise en Ɠuvre de noscompĂ©tences, en donnant le meilleur de nous-mĂȘmes. Il procurealors une rĂ©elle satisfaction Ă  celui qui le gagne. Mais s'il est obtenuen abusant les autres, par exemple ses clients ou ses collaborateurs,alors cela gĂ©nĂšre ce que l'on pourrait appeler symboliquement uneĂ©nergie nĂ©gative – les chamans l'appellent la Hucha » – et cetteHucha tire tout le monde vers le bas, pollue les esprits et, au final,rend malheureux le spoliĂ© comme le spoliateur. Ce dernier peutĂ©prouver le sentiment d'avoir gagnĂ© quelque chose, mais il accumuleen lui cette Hucha qui l'empĂȘchera de plus en plus d'ĂȘtre se lit sur le visage quand on vieillit, et ce, quelle que soit larichesse accumulĂ©e ... Tandis que celui qui gagne de l'argent endonnant le meilleur de lui-mĂȘme et en respectant les autres peuts'enrichir en s' ne pouvais m'empĂȘcher de penser au Portrait de Dorian Gray, cetincroyable roman d'Oscar Wilde qui dĂ©peint ”n homme malfaisant,dont chaque acte malveillant s'inscrit sur le visage d'un personnagepeint sur un tableau, le marquant de plus en plus jusqu'Ă  ce qu'il endevienne hideux. – Vous disiez aussi que la façon dont on dĂ©pense l'argent estimportante ...– Oui, si l'on utilise l'argent gagnĂ© pour donner Ă  d'autres lapossibilitĂ© d'exprimer leurs talents, leurs compĂ©tences, en faisantappel Ă  leurs services, alors l'argent produit une Ă©nergie positive. Àl'inverse, si l'on se contente d'accumuler des biens matĂ©riels, alors lavie se vide de son sens. On se dessĂšche petit Ă  petit. Regardez autourde vous les personnes qui ont passĂ© leur vie Ă  accumuler sans riendonner sont dĂ©connectĂ©es des autres. Elles n'ont plus de vraiesrelations humaines. Elles ne sont plus capables de s'intĂ©ressersincĂšrement Ă  une 'personne, ni d'aimer. Et, croyez-moi, quand on enarrive lĂ , on n'est pas heureux !– C'est drĂŽle, quand j'y pense je suis Ă  l'autre bout du monde, jerencontre un maĂźtre spirituel, et c'est pour parler d'argent !– En fait, on ne parle pas vraiment d'argent.– Comment ça ?– On parle des limites que vous vous mettez dans la vie. L'argentn'est qu'une mĂ©taphore de vos balançai les jambes au-dessus du vide et contemplai cet immenseespace ouvert devant moi. Le lĂ©ger souffle du vent chaud continuaitde taquiner mes narines avec ses senteurs aĂ©riennes et de murmurerses secrets Ă  mes oreilles.– Finalement, peut-ĂȘtre que je gagne suffisamment d'argentaujourd'hui et qu'il ne m'est pas nĂ©cessaire d'en avoir plus. Mais,dites-moi, puisque vous ĂȘtes si Ă  l'aise avec l'argent, comment se fait-il que vous ne soyez pas richissime ?Il sourit, avant de me rĂ©pondre – Parce que je n'en ai pas besoin,– Alors pourquoi m'aidez-vous Ă  ĂȘtre plus Ă  l'aise avec l'argent ?– Parce qu'il faudra peut-ĂȘtre que vous parveniez Ă  en gagner avantde pouvoir vous en dĂ©tacher.– Et si j'Ă©tais justement dĂ©jĂ  dĂ©tachĂ© ?AprĂšs un court silence, il me dit– Ce n'est pas un dĂ©tachement, c'est un paroles rĂ©sonnĂšrent en moi ; j'eus l'impression que l'Ă©cho de savoix se perpĂ©tuait en devais reconnaĂźtre qu'une fois de plus, il avait raison.– Dans la philosophie hindouiste, reprit-il, on considĂšre que gagnerde l'argent est un objectif valable, et cela correspond Ă  l'une desphases de l'existence. Il faut juste Ă©viter de s'y enliser, et savoirensuite Ă©voluer vers autre chose pour rĂ©ussir sa vie.– Qu'est-ce qu'une vie rĂ©ussie ? demandai-je un peu naĂŻvement. .– Une vie rĂ©ussie est une vie que l'on a menĂ©e conformĂ©ment Ă  sessouhaits, en agissant toujours en accord avec ses valeurs, en donnantle meilleur de soi-mĂȘme dans ce que l'on fait, en restant en harmonieavec qui l'on est, et, si possible, une vie qui nous a donnĂ© l'occasionde nous dĂ©passer, de nous consacrer Ă  autre chose qu'Ă  nous-mĂȘmeset d'apporter quelque chose Ă  l'humanitĂ©, mĂȘme trĂšs humblement,mĂȘme si c'est infime. Une petite plume d'oiseau confiĂ©e au vent. Unsourire pour les autres.– Cela suppose que l'on connaisse ses souhaits.– Oui. – Et comment peut-on savoir si l'on agit en accord avec ses valeurs ?– En Ă©tant Ă  l'affĂ»t de ce que l'on ressent si ce que vous faites nerespecte pas vos valeurs, vous Ă©prouverez une certaine gĂȘne, unlĂ©ger malaise, ou un sentiment de culpabilitĂ©. C'est un signe qui doitvous amener Ă  vous demander si vos actions ne sont pas encontradiction avec ce qui est important pour vous. Vous pouvez aussivous demander, Ă  la fin d'une journĂ©e, si vous ĂȘtes fier de ce quevous avez accompli, mĂȘme s'il s'agit d'actes secondaires. C'est trĂšsimportant on ne peut pas Ă©voluer en tant qu'ĂȘtre humain, ni mĂȘmesimplement rester en bonne santĂ©, quand on mĂšne des actions quiviolent nos valeurs.– C'est amusant que vous fassiez un lien avec la santĂ©, car je mesouviens que, lorsque j'Ă©tais Ă©tudiant, j'avais fait un job d'Ă©tĂ© en tantque tĂ©lĂ©-conseiller pour une compagnie d'assurances. Je devaisappeler des gens pour leur conseiller de souscrire une certaineassurance. La compagnie savait que les trois quarts des personnesque l'on contactait bĂ©nĂ©ficiaient dĂ©jĂ , sans le savoir, de cetteassurance parmi les services inclus dans leur carte bancaire. Mais ilne fallait surtout pas l'Ă©voquer, et nous devions proposer Ă  tout lemonde cette assurance. Cet Ă©tĂ©-lĂ , j'ai eu, pour la premiĂšre fois dema vie, une crise d'eczĂ©ma carabinĂ©e. Le mĂ©decin n'a jamais pu enidentifier la cause, et les traitements prescrits n'ont rien changĂ©; jeles ai abandonnĂ©s. L'eczĂ©ma a continuĂ© de se dĂ©velopper, et j'ai finipar arrĂȘter ce travail car j'avais honte de me prĂ©senter au bureaudans cet Ă©tat. Huit jours plus tard, tout avait disparu.– On ne peut Ă©videmment pas en ĂȘtre sĂ»r, mais c'Ă©tait peut-ĂȘtre unmessage de votre corps pour vous signaler que vous agissiez encontradiction avec vos valeurs de respect de l'autre, de confiance etd'honnĂȘtetĂ©. – Il est vrai que ce sont des valeurs fondamentales pour moi.– J'en suis convaincu.– Vous disiez aussi qu'il faut donner le meilleur de soi-mĂȘme dans ceque l'on fait ?– Oui, c'est l'une des clĂ©s du bonheur. Vous savez, l'ĂȘtre humain secomplaĂźt dans le laisser-aller, mais s'Ă©panouit dans l'exigence de vraiment en Ă©tant concentrĂ© sur ce que l'on fait pour rĂ©ussir lamise en Ɠuvre de nos compĂ©tences, et en relevant chaque fois denouveaux dĂ©fis, que l'on se sent heureux. C'est vrai pour tout lemonde, quels que soient notre mĂ©tier ou le niveau de noscompĂ©tences. Et notre bonheur est accru si notre travail apportequelque chose aux autres, mĂȘme indirectement, mĂȘme de cet instant prĂ©cis, ma mĂ©moire me transporta quatre annĂ©es enarriĂšre. J'Ă©tais au Maroc, Ă  Marrakech. Je me baladais sur la placeDjemaa el-Fna, en fin de journĂ©e. La nuit tombĂ©e plongeait la placedans une atmosphĂšre envoĂ»tante. De nombreuses gargotes faisaientcrĂ©piter leurs feux de bois sur lesquels grillaient des viandes. Lesflammes projetaient leur lueur sur la foule des passants, illuminantfugacement les visages et faisant danser les ombres des merguez grillĂ©es rivalisait avec celle du couscous marchands Ă  la sauvette Ă©taient partout. Certains offraient desarticles de cuir Ă  peine sortis des ateliers de tannerie avoisinants, quidiffusaient encore leur odeur acide et agressive. D'autres exhibaientde grands plateaux de cuivre gravĂ© qui rĂ©flĂ©chissaient la lumiĂšre desfeux, faisant jaillir des Ă©clairs d'or sur les visages, les turbans et lesdjellabas. Les Ă©clats de voix se mĂȘlaient aux sons obsĂ©dants destambourins et aux mĂ©lodies des flĂ»tes des charmeurs de serpents. Jemarchais, les yeux Ă©carquillĂ©s, envoĂ»tĂ© par cette atmosphĂšre incroyable, les sens saturĂ©s de parfums, d'images, de sons, lorsque jefus interpellĂ© par un petit homme d'une cinquantaine d'annĂ©es,mince, tout en sourire, le visage dĂ©jĂ  burinĂ© par le soleil du Sud. IlĂ©tait assis sur une caisse posĂ©e directement sur la terre battue,encadrĂ© par une gargote fumante et un marchand de poteries. Je luisouris en retour et regardai la chaise qu'il me dĂ©signait pour que jem'y asseye. C'est alors que je compris quel Ă©tait son mĂ©tier. Cireur dechaussures. Mon sourire se figea et je me raidis ne m'Ă©tais jamais senti Ă  l'aise en considĂ©rant les mĂ©tiers quiamĂšnent ceux qui les exercent Ă  effectuer des tĂąches ingrates. Cireurde chaussures Ă©tait peut-ĂȘtre celui que j'acceptais le plusdifficilement, car l'artisan opĂ©rait en prĂ©sence de son client, devantlui, sur lui. MĂȘme les postures respectives de chacun me gĂȘnaient leclient assis sur une chaise haute, dominant la situation; le cireur au-dessous, accroupi, assis, ou un genou Ă  terre. Jamais je n'avais faitappel Ă  ce genre de renouvela son invitation et insista gentiment, m'offranttoujours son sourire rayonnant. L'Occidental que j'Ă©tais reprĂ©sentaitsans doute; pour lui, le client idĂ©al. Mais mon statut d'Ă©trangeraccentuait prĂ©cisĂ©ment mon malaise je ne voulais pas offrir Ă  sescompatriotes la vue d'un Occidental se faisant cirer les chaussurespar l'un des leurs, dans une position que je trouvais arrogante. Unmauvais clichĂ© colonialiste. Je ne sus s'il perçut mon malaise oul'interprĂ©ta comme une hĂ©sitation. Peut-ĂȘtre simplement monabsence d'indiffĂ©rence Ă  sa proposition lui donna-t-elle l'espoir de meconvaincre. Il se leva, toujours souriant, et s'approcha de moi. Jen'eus pas le temps d'exprimer un refus il Ă©tait dĂ©jĂ  sur moi,auscultant mes chaussures dĂ©fraĂźchies tout en formulant sondiagnostic et la promesse de leur rendre leur jeunesse. Ma difficultĂ© Ă m'opposer aux sollicitations des autres explique sans doute pourquoi je me retrouvai, malgrĂ© moi, assis sur cette chaise que je considĂ©raisun instant plus tĂŽt avec rĂ©pugnance. Je n'osais regarder le mondeautour de moi de peur de rencontrer des regards culpabilisants. Luis'affairait dĂ©jĂ  sur mes chaussures. Saisissant un demi-citron, il enfrotta Ă©nergiquement le cuir dĂ©fraĂźchi. Dans l'Ă©tat oĂč j'Ă©tais, plus rienne devait m'Ă©tonner. Je crois que s'il avait Ă©crasĂ© une banane sur messouliers, je n'en aurais pas Ă©tĂ© plus surpris. Il travaillait avecapplication et enthousiasme. SĂ»r de lui, il maĂźtrisait son geste,alternant le citron et divers types de brosses. Au loin, la flĂ»te descharmeurs de serpents perpĂ©tuait sa complainte sans commençais Ă  me dĂ©raidir un peu. Nous Ă©changeĂąmes quelquesphrases, mais il restait trĂšs concentrĂ© sur ce qu'il faisait, arboranttoujours son sourire ineffable. Il appliqua une sorte de crĂšmenoirĂątre avec un vieux chiffon, massant le cuir pour la faire entreprit ensuite de le lustrer avec une petite brosse agile, et, Ă mesure que mes chaussures reprenaient vie, son sourire s'Ă©largissait,dĂ©couvrant des dents Ă©clatantes dont la blancheur contrastait avecsa peau brune. Lorsque mes chaussures devinrent aussi lisses etbrillantes qu'au premier jour, ses yeux pĂ©tillĂšrent de fiertĂ©. J'avaiscomplĂštement oubliĂ© ma gĂȘne initiale. Sa joie Ă©tait contagieuse, et jeme sentis soudain trĂšs proche de cet homme que je ne connaissaispas quinze minutes auparavant. Je ressentais un vĂ©ritable Ă©lan desympathie pour lui, comme une onde d'amitiĂ©. Il me demanda un prixhonnĂȘte que je rĂ©glai de bonne grĂące, et, dans l'enthousiasme dumoment, il insista pour m'offrir du thĂ© Ă  la menthe dans une petitetasse mĂ©tallique, partageant ainsi sa joie en prolongeant la pris soudainement conscience de ce qui m'apparut alors commeune Ă©vidence, une douloureuse Ă©vidence cet homme Ă©tait plusheureux que moi, qui disposais d'un mĂ©tier valorisant et qui, malgrĂ©mes faibles moyens, Ă©tais sans doute mille fois plus riche que lui. Cet homme respirait le bonheur par tous les pores de sa peau, et cebonheur rayonnait autour de seul souvenir de cette scĂšne vĂ©cue quatre ans plus tĂŽt, j'avais lesyeux humides.– Pourquoi avez-vous parlĂ© de l'utilitĂ© d'avoir des dĂ©fis Ă  relever pourse sentir heureux en mettant en Ɠuvre nos compĂ©tences ? luidemandai-je.– Parce que le dĂ©fi stimule notre concentration, et que c'est lui quinous pousse Ă  donner le meilleur de nous-mĂȘmes‱ dans ce que nousfaisons, et Ă  en tirer ensuite une rĂ©elle satisfaction. C'est unecondition pour nous Ă©panouir dans nos actions.– Vous disiez aussi qu'une vie est rĂ©ussie quand on rĂ©alise des chosesen harmonie avec qui l'on est. Mais comment fait-on pour savoir sic'est bien le cas ?– Imaginez que vous allez mourir ce soir, et que vous le savez depuisune semaine. De tout ce que vous avez fait dans la semaine, qu'est-ceque vous auriez conservĂ©, sachant que vous alliez mourir ?– Ouh lĂ  ! Ça c'est une question !– Oui.– Disons que cette derniĂšre semaine Ă©tait un peu particuliĂšre,compte tenu de notre rencontre. Il n'y a pas grand-chose que jechangerais.– Alors, prenez la semaine qui a prĂ©cĂ©dĂ© votre voyage Ă  Bali.– Eh bien ... disons ... euh ... voyons .... J'essayai de me repassermentalement le film de la semaine en question. Je m'efforçai devisualiser heure par heure ce que j'avais fait, et, pour chacune de mes actions, je me demandai si je l'aurais vraiment rĂ©alisĂ©e sachant quej'allais mourir Ă  la fin de la semaine. Il me fallut plusieurs minutespour lui rĂ©pondre – Il y a environ 30 % de mes actions que j'aurais conservĂ©es, grossomodo.– Vous ĂȘtes en train de me dire que vous auriez renoncĂ© Ă  faire 70 %de ce que vous avez fait, si vous aviez su que vous alliez mourir ?– Ben, oui.– C'est trop, beaucoup trop. Il est normal d'accomplir certainestĂąches vides de sens, mais pas dans de telles proportions. En fait,vous devriez pouvoir inverser ce rapport ĂȘtre capable d'affirmerque, sachant votre mort prochaine, vous continueriez d'effectuer 70% de ce que vous faites habituellement. Ce serait un signe que vosactions sont en harmonie avec qui vous ĂȘtes.– Je vois.– Et vous remarquerez que c'est sans rapport avec la difficultĂ© destĂąches, mais simplement avec le sens qu'elles ont pour vous.– TrĂšs bien, je suis d'accord avec tout ça dans l'absolu, mais enpratique ce n'est pas toujours possible de faire ce que l'on souhaitefaire.– On a toujours le choix.– Non, si je ne faisais que ce qui est en accord avec moi-mĂȘme, jerisquerais de perdre mon boulot ...– Vous avez donc le choix de garder ou de perdre cet emploi.– Mais je prendrais dans ce cas le risque d'en trouver un autre moinsbien rĂ©munĂ©rĂ©. Je ne pourrais plus payer mon loyer ! – Vous auriez alors le choix de conserver cet appartement ou d'enprendre un moins cher, peut-ĂȘtre plus Ă©loignĂ© de votre travail.– Ma famille et mes amis seraient déçus si je m'Ă©loignais.– Alors, vous auriez le choix de les satisfaire ou de les dĂ©cevoir.– Vu comme ça ...– C'est juste pour vous dire que le choix vous appartient. À certainsmoments, dans la vie, on n'a pas forcĂ©ment beaucoup de choix, etceux-ci sont peut-ĂȘtre douloureux, mais ils existent et, au final, c'estvous qui dĂ©terminez ce que vous vivez vous avez toujours le choix, etc'est bien de garder Ă  l'esprit cette idĂ©e.– J'ai parfois l'impression que ce sont les autres qui choisissent pourmoi.– Alors, c'est que vous choisissez de les laisser dĂ©cider pour vous.– Je trouve quand mĂȘme qu'il y a des gens qui disposent de plus dechoix que d'autres.– Plus on Ă©volue dans sa vie, plus on se dĂ©barrasse des croyances quinous limitent, et plus on a de choix. Et le choix, c'est la regardai cet immense espace devant moi, cet espace vertigineuxque rien n'arrĂȘtait, et je me mis Ă  rĂȘver de libertĂ©, le regard perdu Ă l'horizon, inspirant profondĂ©ment cet air enivrant au parfum d'infini.– Vous savez, reprit-il, on ne peut pas ĂȘtre heureux si l'on se voitvictime des Ă©vĂ©nements ou des autres. Il est important decomprendre que c'est toujours vous qui dĂ©cidez de votre vie, quellequ'elle soit. MĂȘme si vous ĂȘtes le dernier des subalternes sur votrelieu de travail, c'est vous qui ĂȘtes le directeur de votre vie. C'est vousqui ĂȘtes aux commandes. Vous ĂȘtes le maĂźtre de votre destin. – Oui.– Et vous ne devez pas avoir peur vous dĂ©couvrirez que c'estprĂ©cisĂ©ment lorsque vous vous autorisez Ă  choisir des actions quisont en harmonie avec vous, qui respectent vos valeurs et exprimentvos compĂ©tences, que vous devenez trĂšs prĂ©cieux pour les portes s'ouvrent alors d'elles mĂȘmes. Tout devient plus facile, etl'on n'a plus besoin de lutter pour restĂąmes silencieux un long moment. Puis il se leva, et jerompis le silence.– Je me suis renseignĂ© pour mon billet d' ne peux pas le changer sans payer un surcoĂ»t Ă©levĂ©. Vous aviezprĂ©vu de me dire aujourd'hui s'il me restait des choses importantes Ă dĂ©couvrir nĂ©cessitant que l'on se voie demain.– Je pense qu'il vous reste, en effet, un apprentissage majeur.– Et demain, vous n'ĂȘtes toujours pas disponible le matin ?– Non.– Excusez-moi d'insister, mais vous ne pouvez absolument pas vouslibĂ©rer pour me permettre de conserver mon avion l'aprĂšs-midi ?– n'Ă©tait vraiment pas de chance. J'Ă©tais devant un choix cornĂ©liendevais-je renoncer Ă  la derniĂšre de ces rencontres qui, pourtant, mepassionnaient et m'Ă©veillaient Ă  moi-mĂȘme, ou payer un prixscandaleusement Ă©levĂ© pour dĂ©placer mon retour ?– Qu'est-ce que vous feriez Ă  ma place ? Vous changeriez de vol ? – C'est Ă  vous de choisir, dit-il, un sourire satisfait sur les lĂšvres,plongeant son regard plein de bontĂ© dans mes yeux se reflĂ©tait dans ses s'Ă©loigna en direction du campan, de son pas lent et serein, et je leperdis de vue lorsqu'il entra dans le taillis de cents dollars ! Cela revenait presque Ă  payer une deuxiĂšme foismon billet de retour ! Difficile Ă  accepter... Cela plomberait moncompte bancaire en accentuant le dĂ©couvert vertigineux qu'il devaitdĂ©jĂ  afficher. Mes relations avec mon banquier s'en trouveraientaffectĂ©es pour un certain temps ... Sans compter que prendre l'aviondimanche m'assurait d'arriver fatiguĂ© Ă  la maison, quelques heures Ă peine avant de reprendre le travail. Perspective peu rĂ©jouissante. EnmĂȘme temps, ce n'Ă©tait pas tous les jours que l'on avait l'occasion derencontrer un homme comme maĂźtre Samtyang. Mais bon, ça faisaitcher l'entretien ! Vraiment, je ne savais plus quoi faire. Chaqueoption me semblait douloureuse, et je ne parvenais pas Ă  au volant et j'approchais d'Ubud. Il me fallait tranchermaintenant, car, pour changer mon billet, je devais arriver Ă  l'agencede voyages de Kuta avant sa fermeture. J'approchais de l'endroit oĂčje devrais choisir ma de peser le pour et le contre. En Ă  perdre et Ă  gagner dans les deux situations. Choiximpossible. Les dĂ©cisions n'avaient jamais Ă©tĂ© mon fort ! Je n'allaisquand mĂȘme pas tirer Ă  pile ou145 face, ce ne serait pas trĂšs glorieux aprĂšs cinq jours dedĂ©veloppement personnel, je devais ĂȘtre capable de dĂ©cider en touteconscience ! Ma conscience finit par me dire que je me remettrais d'une rentrĂ©esur les chapeaux de roues et que je trouverais bien le moyen decombler un jour mon dĂ©couvert. Dans six mois ou un an, j'auraismĂȘme oubliĂ© ce passage Ă  vide. Tandis que je pourrais sans douteretirer pendant longtemps des bĂ©nĂ©fices personnels de ce que leguĂ©risseur allait m'apprendre, peut-ĂȘtre mĂȘme toute ma vie. J'arrivaiau carrefour et pris plein sud, direction Kuta. Comme disait OscarWilde, les folies sont les seules choses qu'on ne regrette jamais !Je me souvenais du commentaire du Premier ministre du Mexique Ă l'Ă©poque oĂč son pays accumulait des dettes abyssales. Un journalistelui avait demandĂ© si cela troublait son sommeil. Il avait rĂ©ponduqu'un dĂ©couvert de mille dollars vous empĂȘchait de dormir la nuit,tandis que, pour un dĂ©couvert de cent milliards de dollars, c'Ă©taitvotre banquier qui dormait mal. J'en conclus que mes dettes Ă©taientsans doute encore trĂšs me fallut prĂšs d'une heure pour rejoindre n'aimais pas ce lieu. Pour moi, Kuta n'Ă©tait pas Bali. C'est lĂ  quel'on trouvait la plus forte concentration de touristes, notamment dessurfeurs australiens. La nuit, la ville se transformait en boĂźte de nuitgĂ©ante. Il Ă©tait impossible de faire trois pas dans la rue sans ĂȘtreaccostĂ© par un Javanais vous proposant de la drogue ou uneprostituĂ©e. Au choix. Dans les annĂ©es soixante-dix, Kuta faisait partiedu pĂšlerinage incontournable des hippies au sein de la boucle destrois K Kuta, Katmandou, Kaboul. En 2002, Kuta, symbole de ladĂ©pravation de l'Occident, fut choisie par Al-Qaida pour y perpĂ©trerl'un de ses attentats les plus trajet dura plus longtemps que prĂ©vu, et j'arrivai sur place en find'aprĂšs-midi. L'agence de voyages fermait ses portes dans dixminutes. Je pris Ă  vive allure l'Ă©troite rue en sens unique oĂč elle se trouvait. Par miracle, je repĂ©rai une place de stationnement justedevant. ArrivĂ© Ă  sa hauteur, je la dĂ©passai afin de pouvoir m'yengager Ă  reculons. Je m'aperçus alors que la voiture qui me suivaitne s'Ă©tait pas arrĂȘtĂ©e, bien que mon intention de me garer fĂ»t claire non seulement j'avais mis mon clignotant Ă  l'avance, mais, en plus,j'avais marquĂ© une lĂ©gĂšre embardĂ©e devant la place, montrant ainsique je comptais m'y garer. Non, il m'avait quand mĂȘme suivi,m'empĂȘchant de reculer. Je conservai un instant ma position en biaiset mon clignotant enclenchĂ© afin de lui faire comprendre mamanƓuvre, mais rien n'y fit il ne reculait pas. Je baissai ma vitre,passai la tĂȘte et lui demandai de faire une petite marche arriĂšre pourque je puisse me garer. Aucune autre voiture ne le suivant, c'Ă©taitfacile. Il Ă©tait clair qu'il me comprenait, surtout que j'accompagnaismes mots de gestes explicites. En vain. De type occidental, lacinquantaine avancĂ©e, il avait le visage rouge cramoisi, symptĂŽmecommun aux blonds abusant du soleil et aux alcooliques. Dans soncas, j'optais volontiers pour la seconde explication. Il avait l'air butĂ©de ceux qui ne disposent d'aucune souplesse d'esprit et ne veulentjamais rien lĂącher. Une incroyable force d'inertie se dĂ©gageait de saposture. Il semblait aussi lourd que sa voiture, ancrĂ© dans le sol. Jerenouvelai mes gestes et mes paroles. Rien. Visage obtus, Ă©paulesverrouillĂ©es, bras figĂ©s, grosses mains crispĂ©es sur le volant tout soncorps exprimait sa volontĂ© de ne pas cĂ©der. Car cĂ©der Ă©taitmanifestement le sens qu'il donnait au fait de reculer de deuxmĂštres. Cela m'apparut comme une Ă©vidence dans sa vie, sa relationaux autres devait ĂȘtre rĂ©gie par des rapports de force, et sans doutedevait-il croire que rĂ©pondre Ă  la demande de quelqu'un revenait Ă cĂ©der du terrain, Ă  faire preuve de faiblesse.‱ Mais oui, c'Ă©tait ça ! Ildevait avoir une croyance du type‱ Dans la vie, il ne faut pas selaisser faire, ne jamais rien cĂ©der. » Dans d'autres circonstances,j'aurais trouvĂ© cela trĂšs drĂŽle – mĂȘme si son entourage Ă  lui ne devait pas rigoler tous les jours. Mais l'agence de voyages fermait dans cinqminutes. Je n'avais pas le choix, il fallait que je prenne cette place,pas le temps d'en chercher une autre. Les paroles du sage merevinrent alors en Ă©cho on a toujours le choix. Je me dis subitementque je pouvais combattre la force d'inertie par la force d'inertie. Jecoupai le contact, mis le frein Ă  main et abandonnai ma voiture enplein milieu de la chaussĂ©e, bloquant la rue. Je me ruai dans l'agenceet tendis mon billet Ă  l'employĂ©e qui avait dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  Ă©teindreles lumiĂšres. Le clavier de son ordinateur crĂ©pita, bientĂŽt couvert parun klaxon en continu. Je prĂ©sentai ma carte bancaire, un peu anxieux,en priant pour que le rĂšglement ne soit pas refusĂ© par le centre depaiement. L'opĂ©ration dura un certain temps, ce qui me parut demauvais augure, mais, en fin de compte, j'appris que le systĂšme avaitacceptĂ© que je m'appauvrisse un peu portefeuille ainsi allĂ©gĂ©, un nouveau billet d'avion en poche, jeretournai Ă  ma voiture. Le conducteur Ă©tait fou de rage. Sa mainĂ©crasait son klaxon en continu, et il ne la retira que pour me faireentendre un torrent d'insultes. Je lui adressai mon plus beau sourire,ce qui n'eut d'autre effet que de faire redoubler sa colĂšre ; JedĂ©marrai, suivi de tellement prĂšs que j'avais l'impression qu'il allaitme pousser. C'Ă©tait vraiment ridicule. Je compris alors pleinementcette notion de choix abordĂ©e par le guĂ©risseur. Ce qui Ă©tait frappant,chez ce conducteur, c'Ă©tait l'absence de choix de comportements quelui dictait sa personnalitĂ©. Il ne pouvait ni reculer, ni nĂ©gocier, nipatienter. Il ne pouvait que passer en force. Cet homme n'Ă©tait paslibre. Il Ă©tait, au contraire, en prise avec ses croyances. C'Ă©taitflagrant. Quinze jours auparavant, je me serais simplement dit Quel con ! » Aujourd'hui, je percevais que l'intelligence n'avait sansdoute rien Ă  voir avec son attitude aberrante. Je m'Ă©tonnais tout seul de ma comprĂ©hension de comportementsque j'avais jusqu'Ă  prĂ©sent l'habitude de rejeter avec, sans doute, unecertaine intolĂ©rance. PortĂ© par cette comprĂ©hension et unecompassion nouvelles, cela me donnait l'envie d'observer etd'Ă©couter plus les gens, et d'essayer de dĂ©couvrir les croyancespouvant ĂȘtre Ă  l'origine de leurs me rendis sur le bord de mer et m'attablai Ă  la terrasse d'un beaucafĂ©-glacier. J'ai toujours eu pour habitude de dĂ©penser pour meconsoler de mes ennuis commandai un cocktail chocolat-avocat, mariage surprenant maisabsolument dĂ©licieux, et m'installai confortablement dans un fauteuilen teck, face Ă  la mer. Le vent avait dĂ» souffler fort car les vaguesĂ©taient particuliĂšrement hautes. Le soleil de fin de journĂ©e inondaitle rivage de sa chaude lumiĂšre orangĂ©e, si flatteuse pour les maisonscomme pour les visages. La plage jouait les vases communicants avecla terrasse de mon cafĂ©, qui s'animait progressivement. C'Ă©tait bond'ĂȘtre seul sans l'ĂȘtre vraiment, de profiter de l'ambiance naissantesans devoir contribuer Ă  sa la table voisine, deux jeunes gens assez dĂ©licate et plutĂŽt jolie, les cheveux chĂątains et les yeuxbleus, un air un peu boudeur; lui, sans doute pas trĂšs grand maisassez costaud, la nuque Ă©paisse et les cheveux bruns coupĂ©s ras,qu'elle appelait Dick. Elle lui racontait le spectacle d'ombres chinoisesauquel elle avait assistĂ© la veille au soir et qui l'avait visiblementfascinĂ©e. Il l'Ă©coutait avec attention, mĂȘme s'il me semblait clair quequelques ombres, si artistiques fussent-elles, n'auraient pas suffi Ă l'Ă©mouvoir. Peut-ĂȘtre Ă©tait-il nĂ©anmoins touchĂ© par la sensibilitĂ©qu'elle exprimait. Je sentais qu'ils n'Ă©taient pas en couple, maisqu'elle Ă©prouvait Ă  son Ă©gard des sentiments qu'elle n'avait sans doute pas encore dĂ©voilĂ©s. Il la prĂ©nommait Doris, et j'Ă©tais incapablede dire ce qu'iJ ressentait pour elle. Dick faisait partie de ces hommestellement virils que l'on ne sait pas si les Ă©motions et les sentimentsfont partie de leur Ă©quipement d’origine. Je m'amusais Ă  l'imagineren homme des cavernes traĂźnant sa compagne par les cheveux pourl'emmener dans son une table jouxtant-la leur, un surfeur adolescent, mi-boutonneux,mi-frimeur, sirotait un whisky Coca. Il regardait Doris avec attention,mais j'avais le sentiment que n'importe quelle autre fille auraitsuscitĂ© chez lui le mĂȘme intĂ©rĂȘt. Lui et moi avions un point commun aucun mot de la conversation d'Ă  cĂŽtĂ© ne nous bout d'un bon quart d'heure, Dick et Doris furent rejoints par unefille de leur Ăąge; accompagnĂ©e par quelqu'un qu'ils ne connaissaientapparemment pas.– Salut Kate ! lança Dick.– Salut Dick, salut sentis immĂ©diatement Doris se renfermer de façon semblait contrariĂ©e. Il Ă©tait clair qu'elle ne l'aimait l'une pour l'autre ?Brune, Ă  l'allure provocante, Kate Ă©tait plus sexy que vĂ©ritablementbelle. Des talons plutĂŽt hauts pour un bord de plage, une minijupe etles seins au balcon. Elle n'avait pas beaucoup de poitrine, mais saintWonderbra Ă©tait passĂ© par lĂ , et l'effet obtenu Ă©tait Ă  la table voisine, le surfeur adolescent ne quittait plus desyeux son dĂ©colletĂ©. Elle parlait en souriant, travaillant l'attitude hypercool de la fille bien dans sa peau, bien dans son corps.
AvecL'homme qui voulait ĂȘtre heureux, c'est tout un monde de possibilitĂ©s nouvelles qui s'ouvre Ă  nous Ă  la lecture de cette histoire passionnante, oĂč l'on dĂ©couvre comment se libĂ©rer de ce qui nous empĂȘche d'ĂȘtre vraiment heureux. CaractĂ©ristiques. Date de parution. 13/02/2008 . Editeur. Anne CarriĂšre . ISBN. 978-2-84337-470-8 . EAN.

Je sais que cela fait un peu clichĂ© d'apprĂ©cier pour ne pas dire mĂȘme adorer un livre qui a rencontrĂ© un tel succĂšs au point d'en devenir un best-seller mais tans pis, j'assume mes choix ! Oui, j'ai adorĂ© cet ouvrage j'avais dĂ©jĂ  adorĂ© "Les dieux voyagent toujours incognito", et lĂ , c'est le mĂȘme sentiment de bĂ©atitude qui m'a emportĂ©. Un livre simple, facile Ă  lire, accessible Ă  tous et qui pourtant nous fait rĂ©flĂ©chir sur des questions existentielles, comme par exemple et non pas des moindres Qu'est-ce que je veux vraiment faire de ma vie ? Et suis-je capable de rĂ©ussir ? ou encore Dois-je me fondre dans le moule et faire ce que les autres attendent de moi ou faire ce dont, moi, jai rĂ©ellement envie ?Le narrateur va ĂȘtre amenĂ© Ă  se poser toutes ses questions lors de son sĂ©jour Ă  Bali avec sa rencontre avec guĂ©risseur, ou pour ĂȘtre exacte, un maĂźtre spirituel du nom de Samtyang. Ce dernier va apprendre au narrateur Ă  progresser en lui donnant quelques petites tĂąches Ă  accomplir pour l'aider Ă  dĂ©couvrir qui il est rĂ©ellement et Ă  progresser afin de se sentir mieux dans sa vie et dans sa tĂȘte. Car oui, le narrateur exerce une profession il est enseignant, il gagne donc bien sa vie mĂȘme s'il a de temps en temps des prises de tĂȘte avec son banquier Ă  cause de ses dĂ©couverts mais il n'a cependant personne dans sa vie et plus que tout, il n'est pas heureux. MaĂźtre Samtyang va donc l'aider Ă  dĂ©couvrir ce qu'il lui faudrait faire pour que cela change !Un roman agrĂ©able Ă  lire, trĂšs vite lu et que je vous recommande, mĂȘme si j'ai constatĂ© que les avis sur le sujet Ă©taient mitigĂ©s !I know it's a little cliche to appreciate not to say even adore a book that has met with such success to the point of becoming a bestseller but tans worse, I take my choice! Yes, I loved this book I had already loved "The gods always travel incognito", and there is the same feeling of bliss that won me. A simple book, easy to read, accessible to all and yet makes us think about existential questions, for example and not least What do I really want to do with my life? And am I able to succeed? Or do I have to melt into the mold and do what others expect from me or do what I really want?The narrator will have to ask all his questions during his stay in Bali with his meeting with healer, or to be exact, a spiritual master by the name of Samtyang. The latter will teach the narrator to progress by giving him some small tasks to help him discover who he really is and to progress in order to feel better in his life and in his head. Because yes, the narrator has a profession he is a teacher, so he earns a good living even if he occasionally takes the head with his banker because of his overdrafts but he has no one in his life and more than anything, he is not happy. Master Samtyang will help him find out what he needs to do to change it!A novel to read, very quickly read and I recommend, although I found that opinions on the subject were mixed!

Lhomme Qui Voulait Etre Heureux PDF. Battle Castle. Contains ads. 4.7star. 939 reviews. 100K+ Downloads. Everyone. info. Install. Add to wishlist . About this app. arrow_forward. Je sais que cela fait un peu clichĂ© d'apprĂ©cier (pour ne pas dire mĂȘme adorer) un livre qui a rencontrĂ© un tel succĂšs au point d'en devenir un best-seller mais Due to a planned power outage on Friday, 1/14, between 8am-1pm PST, some services may be impacted. Item Preview texts cialdini-robert-influence-manipulation influence et manipulation comment devenir un influenceur Addeddate 2018-09-22 011648 Identifier cialdini-robert-influence-manipulation Identifier-ark ark/13960/t9190hx2z Ocr ABBYY FineReader Extended OCR Pages 168 Ppi 300 Scanner Internet Archive HTML5 Uploader comment Reviews There are no reviews yet. Be the first one to write a review. 1,729 Views 2 Favorites DOWNLOAD OPTIONS IN COLLECTIONS Uploaded by medartiste on September 22, 2018 SIMILAR ITEMS based on metadata TĂ©lĂ©chargezgratuitement le livre L’homme qui voulait ĂȘtre heureux, publiĂ© le 13/02/2008 par l'Ă©diteur Anne CarriĂšre Autres formats neufs dĂšs 6,40 € en format .epub ou .pdf. Le fichier a des 220 pages et sa taille est de 349kb (fichier .epub). TĂ©lĂ©charger .epub TĂ©lĂ©charger .pdf Acheter chez Amazon TĂ©lĂ©charger L’homme qui voulait ĂȘtre heureux
L'homme qui voulait ĂȘtre heureux pan Laurent Gounelle CaractĂ©ristiques L'homme qui voulait ĂȘtre heureux Laurent Gounelle Nb. de pages 258 Format Pdf, ePub, MOBI, FB2 ISBN 9782738226204 Editeur SuccĂšs du livre Date de parution 2010 TĂ©lĂ©charger eBook gratuit Livres tĂ©lĂ©chargeables gratuitement Ă  lire L'homme qui voulait ĂȘtre heureux 9782738226204 DJVU PDB en francais par Laurent Gounelle Overview Imaginez...Vous ĂȘtes en vacances Ă  Bali et, peu de temps avant votre retour, vous consultez un vieux guĂ©risseur. Sans raison particuliĂšre, juste parce que sa grande rĂ©putation vous a donnĂ© envie de le rencontrer, son diagnostic est formel vous ĂȘtes en bonne santĂ©, mais vous n'ĂȘtes pas heureux. Porteur d'une sagesse infinie, ce vieil homme semble vous connaĂźtre mieux que vous-mĂȘme. L'Ă©clairage trĂšs particulier qu'il apporte Ă  votre vĂ©cu va vous entraĂźner dans l'aventure la plus captivante qui soit la dĂ©couverte de soi. ePub recommandĂ© CAMBRIDGE ENGLISH EMPOWER FOR SPANISH SPEAKERS B2 STUDENT S BOOK WITH ONLINE ASSESSMENT AND PRACTICE AND WORKBOOK ePub gratis read pdf, [PDF/Kindle] Splitting The inside story on headaches by Amanda Ellison download pdf, DOWNLOAD [PDF] {EPUB} Avant d'aller dormir read pdf, Download Pdf Annales de LCA pour le concours ECNi - 2009-2019 here, Read online FGTeeV Presents Into the Game! read book, [Kindle] LA VIDA INTERIOR DE MARTIN FROST descargar gratis download pdf, [PDF] Les Nombrils Tome 5 download read book, [PDF/Kindle] TODAS LAS OTRAS NOCHES descargar gratis download link,
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