Lemusicien jamaĂŻcain Frederick Nathaniel Hibbert, dit ”Toots”, est mort vendredi 11 septembre Ă  Kingston Ă  l’ñge de 77 ans. Il avait Ă©tĂ© plongĂ© dans un coma artificiel depuis le dĂ©but du mois, aprĂšs avoir Ă©tĂ© admis Ă  l’hĂŽpital en raison de problĂšmes respiratoires consĂ©quents Ă  une infection au Coronavirus.. En 1968, le ska est la musique la plus populaire en JamaĂŻque
Sep 15, 2020 Le chanteur du groupe The Maytals est mort vendredi Ă  Kingston, capitale de la JamaĂŻque, Ă  l’ñge de 77 ans. Figure centrale du reggae avec son groupe The Maytals, mĂȘme s’ils furent Ă©clipsĂ©s par Bob Marley & The Wailers, le chanteur Frederick Nathaniel – dit Toots » – Hibbert est mort vendredi 11 septembre Ă  Kingston, en JamaĂŻque. ÂgĂ© de 77 ans, il avait Ă©tĂ© admis cet Ă©tĂ© Ă  l’hĂŽpital pour difficultĂ©s respiratoires et avait Ă©tĂ© plongĂ© dans le coma. A tout seigneur tout honneur. Toots Hibbert est en effet tenu non pas pour l’inventeur » du mot reggae, mais certainement comme celui qui l’a pour la premiĂšre fois employĂ© dans une chanson avec Do the Reggay, en 1968. Ce terme de patois jamaĂŻcain est alors apparu pour qualifier cette nouvelle danse qui se rĂ©pand en ville », comme le chante Toots Hibbert. Do the Reggay est un rocksteady, le genre alors dominant dans l’üle, hĂ©ritier du ska, dont il a considĂ©rablement ralenti le tempo. Et le chaĂźnon vers ce reggae qui dĂ©ferlera sur la planĂšte aprĂšs la dĂ©couverte de la bande-son du film The Harder They Come 1972, qui comporte deux titres des Maytals, Sweet and Dandy et Pressure Drop. Le Monde Ily a pile 40 ans disparaissait une lĂ©gende de la chanson : Bob Marley. Ce 11 mai 2021, Bonus Track se replonge en musique dans l'histoire de cet artiste incontournable, en compagnie d'Alain
La musique jamaĂŻquaine a marquĂ© la grande histoire de la musique. Les diffĂ©rents courants, nĂ©s Ă  Kingston, ou dans d'autres provinces jamaĂŻquaines, le mento, le ska, le shuffle, et bien sĂ»r, le reggae, sont les styles musicaux les plus reconnus. Des artistes comme Bob Marley, Peter Tosh, ou Jimmy Cliff, sont devenus au fil du temps des stars mentoLe mento est un style musical dĂ©rivĂ© du calypso, avec un zest de swing. Ce courant musical Ă©tait trĂšs prĂ©sent en JamaĂŻque avant les annĂ©es mento est nĂ© dans des rĂ©gions rurales; les instruments frĂ©quemment utilisĂ©s par les musiciens sont le banjo, la guitare, la contrebasse, les maracas, le violon et le textes du mento parlent de la duretĂ© de la vie, critiquent le pouvoir en place, chantent le dĂ©racinement. Les voix fĂ©minines sont mises en avant dans le mento. Le skaA la sortie de l'Ă©poque coloniale, le style musical "ska" est devenu trĂšs populaire en JamaĂŻque. C'est un mĂ©lange de mento et de styles locaux, de jazz amĂ©ricain et de rythm and courant apparaĂźt comme joyeux et dynamique, mais sert aussi d'estrade aux mĂ©contentements des ghettos de Kingston. Le reggaeLe reggae jamaĂŻcan a permis au pays d'Ă©taler une vitrine musicale incroyable aux yeux du monde entier. Les stars Peter Tosh, Jimmy Cliff, et bien sĂ»r, l'immense Bob Marley, ne sont pas Ă©trangĂšres Ă  cette mode. Le reggae est nĂ© Ă  la suite du rocksteady, en 1968. Ce style est binaire, Ă  quatre temps, oĂč les guitares, les claviers et le chant ont une importance textes de reggae sont souvent denses, immortalisant Jah, ou bien la vie difficile dans les ghettos. Autres genresDe nombreux genres font partie du patrimoine de la musique jamaĂŻcaine. Le rocksteady, transformation du ska en rythme binaire, a prĂ©cĂ©dĂ© le reggae. C'est un mĂ©lange du ska, du rythme and blues et de la soul nord-amĂ©ricaine. Le dub a Ă©tĂ© inventĂ© par le cĂ©lĂšbre ingĂ©nieur du son King Tubby. C'est un dĂ©rivĂ© du reggae, oĂč la rythmique prend une place plus importante. Le raggamuffin, le dancehall et le hip-hop sont aussi des genres trĂšs prĂ©sents dans la musique jamaĂŻcaine. Il est possible d'Ă©couter de la musique jamaĂŻcaine gratuite sur de nombreux sites Internet. Le reggae Sumfest est un immense festival de reggae qui a lieu chaque annĂ©e en JamaĂŻque. Les sound systems sont des soirĂ©es incontournables de la vie jamaĂŻcaine.
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Dimanche8 novembre 2020, Chet Hanks s'est retrouvĂ© au cƓur d'un bad buzz aprĂšs avoir postĂ© une vidĂ©o oĂč il imite un accent jamaĂŻcain. Alors que le jeune homme est rĂ©guliĂšrement accusĂ© d
SKA / SK? ː /; JAMAICAN [SKJĂŠ] est un Musique Genre originaire de Jamaica Ă  la fin des annĂ©es 50 et Ă©tait le prĂ©curseur de Rocksteady et de Reggae. Il combinĂ© des Ă©lĂ©ments de mento caribĂ©en et de Calypso avec le jazz et le rythme amĂ©ricain et le blues. SKA est caractĂ©risĂ© par une ligne de basse marchant accentuĂ©e de rythmes sur le rythme d\’arrĂȘt. Cliquez pour voir la rĂ©ponse complĂšte. Ensuite, qu\’est-ce que Ska est court? CompĂ©tences, connaissances et capacitĂ© En outre, quelle Ă©tait la premiĂšre chanson Ska? Prince Buster, qui a fait le dossier Premier Ska , jouait certaines de ces \”B> Tunes et a demandĂ© Ă  son guitariste, Jah Jerry, de mettre l\’accent sur le marchĂ© de la musique et SKA est nĂ©. Le prince a publiĂ© des titres originaux comme des dix commandements de la femme» et du juge Dread» d\’ici 1960. À cĂŽtĂ© de cela, quelle est la diffĂ©rence entre Ska et Reggae? Lorsque vous parlez de SKA , il combine des Ă©lĂ©ments de Calypso et de Mento Caribbean, avec le rythme et le blues et le jazz d\’AmĂ©rique. REGGAE est maintenant utilisĂ© dans un sens large pour rĂ©fĂ©rer le genre jamaĂŻcain de la musique. Une autre diffĂ©rence est que REGGAE a un tempo plus lent que celui de SKA . Contrairement Ă  REGGAE , SKA La musique a des cornes. Qu\’est-ce que Skanking signifie en JamaĂŻque? Skanking est une forme de danse pratiquĂ©e dans le SKA, Ska Punk, Hardcore Punk, Reggae, Jump-up un sous-genre de tambour et de basse et d\’autres scĂšnes de musique. Le style de danse est originaire des annĂ©es 1950 ou 1960 Ă  JamaĂŻcain [HĂŽtels de danse] Caribbean, oĂč la musique SKA a Ă©tĂ© jouĂ©e.
Reggae great musique populaire jamaĂŻcaine. Fondateur du studio Black Ark, il produit – entre deux crises de mysticisme aigu – Max Romeo, The Congos ou The Wailers, alors en rupture de ban avec Studio 1, le « Motown jamaĂŻcain », dirigĂ© par ClĂ©ment « Coxsone » Dodd. C’est sous la houlette de Coxsone, homme d’affaires doublĂ© d

Qui ne connaĂźt pas Bob Marley, une icĂŽne de la musique reggae ? Lucia De Solda, rĂ©dactrice Ă  Synergies, vous parle de cet artiste gĂ©nial dont c’est le 40Ăšme anniversaire de sa mort, ce-mois-ci. Bob Marley, auteur-compositeur-interprĂšte, chanteur et musicien, est nĂ© le 6 fĂ©vrier 1945, Ă  Nine Mile, en JamaĂŻque. Son nom complet de naissance est Robert Nesta Marley. Il a Ă©tĂ© surnommĂ© The King of reggae » le roi du reggae. Son pseudonyme Ă©tait Tuff Gong. Histoire familiale de Bob MarleySa mĂšre, Cedella Marley Booker nĂ©e en 1926, morte en 2008 est une chanteuse et Ă©crivaine jamaĂŻcaine. Son pĂšre, Norval Sinclair Marley fils d’un colon blanc ; mort en 1955 est Ă©levĂ© par sa mĂšre en JamaĂŻque et voyage beaucoup pour affaires. Ses parents se marient alors que Cedella a 18 ans et Norval, 50. Bob Marley sera Ă©levĂ© presque exclusivement par sa mĂšre son pĂšre n’ayant jamais vĂ©cu avec eux jusqu’à ses 5 ans environ. Son gĂ©niteur le prend avec lui dans la capitale pour une courte pĂ©riode, mais le confie Ă  une dame ĂągĂ©e. L’apprenant Cedella le reprend et ils vont vivre Ă  Kingston quartier de taudis, seul lieu oĂč elle pouvait se permettre de vivre avec son fils. À Trenchtown, elle se met en couple une premiĂšre fois avec Taddeus Livingston. Cet homme, pĂšre de Bunny Livingston soit Bunny Wailer formera le trio Wailers avec Bob et un autre membre, en 1963. Par la suite, elle a une autre union avec Edward Booker et va vivre dans le Delaware. De ces deux unions, elle aura d’abord une fille Pearl et ensuite 2 garçons Richard et Antony. De son cĂŽtĂ©, le gĂ©niteur du chanteur aura une fille. Bob Marley aura donc 2 frĂšres et 2 sƓurs. Pour rĂ©sumer, on peut dire que de son enfance jusqu’à l’adolescence et mĂȘme jeune adulte, il n’aura pas une vie facile et stable. Ses dĂ©butsSon style musical appartient au reggae, ska et rocksteady. Il chantait, jouait de la guitare et des percussions. Il commence sa carriĂšre en 1962. Alors qu’il vit Ă  Trenchtown avec sa mĂšre, il rencontre Bunny Livingston, puis Peter Mackintosh qui deviendront les premiers membres de la premiĂšre formation musicale de Bob Marley. Ensemble, ils interprĂštent des tubes de rhythm and blues entendus sur les radios de Miami. En 1963, c’est la crĂ©ation du groupe The Wailing Wailers » les gĂ©misseurs gĂ©missants avec Junior Braithwaite, Peter Tosh et Bunny Wailer qui vont jouer des morceaux de ska, gospel, rhythm and blues et soul dont Simmer Down ». En 1964, le titre Simmer Down » devient le premier vrai succĂšs local en JamaĂŻque. D’autres morceaux suivront. AprĂšs son mariage en 1966, le chanteur - Ă  ses dĂ©buts - part rejoindre sa mĂšre remariĂ©e, dans le Delaware, aux États-Unis. Bob Marley continue Ă  Ă©crire des chansons tout en travaillant dans un hĂŽtel. Son intĂ©rĂȘt croissant pour le mouvement rastafari cf. plus bas, il autoproduit – aprĂšs l’étĂ© de la mĂȘme annĂ©e - le titre Bend Down Low » dans le nouveau style rocksteady et crĂ©e, en parallĂšle, le label indĂ©pendant Wail’n Soul’m », avec Peter Tosh et Bunny Livingston. En 1967, ses disques n’ayant pas un succĂšs lui permettant de subvenir Ă  ses besoins ainsi qu’à ceux de sa famille et pour se ressourcer spirituellement, il retourne dans son village natal en 1967. Il continue Ă  enregistrer des disques dans son label, sous le nom de Bob Marley & The Wailers. Rencontre avec Johnny Nash, chanteur amĂ©ricain 1968En 1968, Bob et Rita Marley ainsi que Peter Tosh rencontrent Johnny Nash. Celui-ci dĂ©cide de lancer le style rocksteady aux États-Unis. Bob Marley va lui laisser des compositions inĂ©dites dont Stir It Up ». Cette chanson va devenir un succĂšs pour le chanteur amĂ©ricain, tandis que l’album du groupe de Bob Marley ne sort pas il le sera finalement qu’en 1997. C’est un peu le temps de vaches maigres ». Son essorEn 1973, sous le nom du groupe des Wailers, Bob Marley et ses accompagnants sortent deux albums, Ă  Londres. AprĂšs une tournĂ©e en Angleterre, diffĂ©rents membres quittent le team et le chanteur jamaĂŻcain se retrouve en solo. Il s’adjoint nĂ©anmoins le trio vocal fĂ©minin The I Three », composĂ© de Rita Marley son Ă©pouse, Marcia Griffiths et Judy Mowatt. The Wailers » reprĂ©sentera dĂšs lors les musiciens basse, batterie, piano, guitare, harmoniciste, percussions et l’interprĂšte. Leur premier album ensemble Natty Dread » est un chef-d’Ɠuvre. Il permettra une reconnaissance mondiale de la musique de Bob Marley et des Wailers. Eric Clapton reprendra I Shot the Sheriff » qui accentuera le phĂ©nomĂšne. Entre 1975 et 1976 suivront les albums Live ! » dans lequel se trouve le single No Woman No Cry » et Rastaman Vibration ». En 1977, aprĂšs une tentative d’assassinat oĂč Bob Marley sort indemne bien que blessĂ©, cf. plus bas, le chanteur s’exile Ă  Londres pour sa sĂ©curitĂ©. Cette parenthĂšse anglaise durera jusqu’à mi 1978. Il retourne avec son groupe, justement cette annĂ©e-lĂ , en JamaĂŻque pour le concert intitulĂ© One Love Peace Concert » qui sera un phĂ©nomĂ©nal succĂšs le 22 avril. À cette occasion, l’icĂŽne du mouvement rasta parvient Ă  rĂ©unir sur scĂšne les deux ennemis politiques de l’époque. C’est l’ascension de sa carriĂšre. Les tournĂ©es s’enchaĂźnent. Toujours en 1978, il fait construire son studio, nommĂ© Tuff Gong surnom qu’il s’est donnĂ©. Les albums Babylon by Bus », Kay » et Survival » sortent. Bob Marley & The Wailers vont notamment se produire en Nouvelle-ZĂ©lande et dans le continent africain dont en Zimbabwe en 1980, Ă  l’occasion de l’indĂ©pendance du pays. Sa maladieSuite Ă  un match de football et une blessure au pied droit, en mai 1977, on diagnostique un mĂ©lanome au gros orteil Ă  Bob Marley. Celui-ci est opĂ©rĂ© deux mois plus tard, mais que partiellement l’artiste refuse l’amputation qu’on lui conseille, par superstition. Il se croĂźt tirĂ© rĂ©tabli. Mais affaire Ă  suivre
 La fin de sa carriĂšreIl ne va pas terminer sa derniĂšre tournĂ©e mondiale Uprising Tour » en 1980. Son dernier concert se tiendra le 23 septembre de cette annĂ©e-lĂ . Bob Marley ne retournera plus en studio et ne se produira plus sur scĂšne. La fin de sa vieEn 1980, lors du jogging Ă  New York, il perd connaissance. Il passe un examen qui lui rĂ©vĂšle que son cancer s’est Ă©tendu 5 tumeurs
 Les professionnels consultĂ©s lui prĂ©disent seulement un mois de vie. Le chanteur consulte un autre mĂ©decin en Allemagne le trĂšs conversĂ© Josef Issels qui ne rĂ©ussira qu’à prolonger que trĂšs briĂšvement sa vie au prix d’horribles souffrances. Il ne dit rien Ă  son entourage et joue un dernier concert enregistrĂ© Ă  Pittsburgh, le 8 octobre. Son dĂ©cĂšsBob Marley souhaiter retourner en JamaĂŻque, mais ne rĂ©ussira pas Ă  atteindre sa destination finale. Il dĂ©cĂšde d’un cancer gĂ©nĂ©ralisĂ© Ă  Miami, aux États-Unis, le 11 mai 1981. Il est rapatriĂ© en JamaĂŻque et enterrĂ© dans son village natal de Nine Miles. Ses funĂ©railles seront nationales. Ses successeurs et son influenceCertains de ses fils font de la musique Ziggy et Damian, notamment cf. interview de Virginio Bruno. Bob Marley a Ă©galement influencĂ© des artistes de diffĂ©rents genres. Vie privĂ©eBob Marley aura 13 enfants reconnus, de 8 femmes diffĂ©rentes, dont 4 avec la seule femme qu’il va Ă©pouser union entre 1966 et 1981, Rita Marley. Certains de ses enfants par exemple Damian et Ziggy sont dans la musique. Faits marquantsIl Ă©chappe Ă  une tentative d’assassinat le 3 dĂ©cembre 1976 Ă  Kingston, peu avant le grand concert en plein air Smile Jamaica ». Seront touchĂ©s lors de cette fusillade perpĂ©trĂ©e par 6 hommes lui-mĂȘme, sa femme Rita et le manager Don Taylor. Ils sont touchĂ©s les trois, mais Ă©vitent la mort miraculeusement surtout l’épouse du chanteur. Une des personnes impliquĂ©es dans ce dĂ©lit est Jim Brown, un proche du parti de droite proamĂ©ricain, le JLP. Ce crime serait-il liĂ© Ă  des raisons politiques et raciales ? La question demeure en suspens pour Bob Marley. Celui-ci participera comme prĂ©vu au concert Smile Jamaica », Ă  Kingston. Anecdotes Plus de 200 millions de disques vendus Ă  travers le monde Bob Marley devient rasta dĂšs 1966 sous l’influence notamment de Mortimo Planno personnage important du mouvement rastafari Hommage posthume de Bob Marley par la JamaĂŻque nommĂ© Ă  l’ordre du MĂ©rite jamaĂŻcain Statue grandeur nature Ă©rigĂ©e en JamaĂŻque CrĂ©ation d’un musĂ©e dĂ©diĂ© Ă  Bob Marley dans une maison qui lui avait appartenu 56 Hope road, dans un quartier chic Discographie de son vivant Albums studio The Wailing Wailers, Sortie 1965 Soul Rebels, Sortie 1970 Soul Revolution, Sortie 1971 The Best of the Wailers, Sortie 1971 Catch a Fire, Sortie 1973 Burnin’, Sortie 1973 Natty Dread, Sortie 1974 Rastaman Vibration, Sortie 1976 Exodus, Sortie 1977 Kaya, Sortie 1978 Survival, Sortie 1979 Uprising, Sortie 1980 Mon avisLes chansons de Bob Marley sont intemporelles. Elles sont mĂ©lodieuses et pleines de sens. Bob Marley avait des idĂ©es pacifistes. Son adhĂ©sion » au mouvement rasta l’a rendu encore plus accessible, bienveillant et reconnu. Pour lui rendre hommage et pour les raisons Ă©voquĂ©es juste avant, j’ai Ă©crit cet article. Le saviez-vous ? Qu’est-ce que le mouvement rastafari rasta ?Le rastafarisme, aussi appelĂ© mouvement rastafari, est un mouvement philosophique et culturel. Les rastas », nom donnĂ© Ă  la plupart de ses membres, vivent dans les Ăźles CaraĂŻbes et plus particuliĂšrement en JamaĂŻque. OriginesCette dĂ©nomination provient de Rastafari Makkonen » nom du NĂ©gus d’Éthiopie. C’est dans les annĂ©es 30 que le mouvement rastafari naĂźt aux États-Unis et en JamaĂŻque annĂ©e du couronnement du NĂ©gus d’Éthiopie citĂ© plus haut qui prendra le nom d’HailĂ© SĂ©lassiĂ©. Il provient du fait que certains leaders de la cause des Noirs Ă©taient convaincus que la seule vraie » Bible Ă©tait celle des origines. Ils conseillaient le retour en Afrique, pour les descendants des esclaves originaires d’Afrique. Les rastas considĂšrent l’empereur d’Éthiopie comme le Messie » de par les Ă©crits bibliques HailĂ© SĂ©lassiĂ© Ă©tant, selon la tradition, un descendant du roi Salomon et de la reine de Saba. Cet homme serait celui chargĂ© de les ramener en Afrique, et plus particuliĂšrement en Éthiopie seul pays africain n’ayant jamais Ă©tĂ© colonisĂ© par les EuropĂ©ens. Bien qu’il n’ait aucun lien avec le mouvement, il a accordĂ© des terres, prĂšs d’Addis Abeba. Certains sont venus s’y installer. ParticularitĂ©s des rastasIls croient en un Dieu qu’ils appellent Jah » abrĂ©viation pour JĂ©hovah ». Ils fument du cannabis qui, selon eux, est une maniĂšre de mĂ©diter pour se rapprocher de Dieu. GĂ©nĂ©ralement, ils sont proches de la nature, ne boivent pas d’alcool et ne consomment pas de viande. Ils se laissent pousser les cheveux et portent des Dreadlocks ». Les couleurs les reprĂ©sentant sont celles du drapeau Ă©thiopien vert, jaune et rouge. La musiqueLe reggae est associĂ© Ă  la culture et au mouvement des rastas. Certains artistes dont Bob Marley, les Wailers, Jimmy Cliff et Alpha Blondy ont permis de faire connaĂźtre ce mouvement dans les annĂ©es 1970/1980. Bob Marley est le plus connu de cette liste. Plus rĂ©cemment, le rappeur Snoop Dogg a affirmĂ© s’est converti 2012. Il a sorti un album de reggae. Interview de Viginio Bruno, collaborateur Ă  Foyer-Handicap et fan de Bob Marley Comment et quand as-tu connu Bob Marley ?Je suis devenu fan quand j’étais Ă  l’école, Ă  l’ñge de 15 ans. J’avais un copain qui amenait son lecteur de radiocassette. Il m’a fait dĂ©couvrir Bob Marley. On l’écoutait mĂȘme dans les bus et ça m’a fait tilt » ! Qu’est-ce qui te plaĂźt dans sa musique ?MĂȘme si je ne comprends pas l’anglais, je sais que ses chansons m’inspirent l’amour. Que penses-tu de la vie qu’il a eue ?Il a eu une vie trĂšs difficile, surtout avec son pĂšre. Pourquoi est-il unique ?Il est vraiment LA grande lĂ©gende du reggae. C’est avec lui que j’ai connu ce style de musique. Par la suite, j’ai dĂ©couvert d’autres chanteurs de reggae. MĂȘme si Bob Marley est mort depuis longtemps, de nombreuses personnes de tous pays reprennent encore ses chansons. Quelle est ta chanson prĂ©fĂ©rĂ©e ?Je les aime presque toutes. J’adore Stir It Up » qui est vraiment excellente. Que penses-tu de ses successeurs ?Bob Marley a eu de nombreux enfants dont Ziggy, Vincent, Damian, Julian
 Je ne les connais pas tous. Mais la plupart font de la musique. J’ai dĂ©jĂ  vu Ziggy Marley en concert. J’avais vraiment l’impression de voir son pĂšre. Ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau. Pour en savoir plus Site internet officiel ChaĂźne YouTube Documentaire sur la tentative d’assassinat de Bob Marley sur Netflix ReMastered Who Shot the Sheriff 2018, 57 minutes, Ăąge conseillĂ© 16 ans et plus En 1976, la lĂ©gende du reggae Bob Marley survit Ă  une tentative d’assassinat, alors que des heurts politiques dĂ©chirent la JamaĂŻque. Mais qui a commanditĂ© la fusillade ? » SĂ©rie documentaire sur YouTube pour les 75 ans de Bob Marley, 2020LEGACY, bande-annonce

Platsincontournables de la JamaĂŻque. 1. Poulet Jerk. Si nous voulons parler de la cuisine jamaĂŻcaine typique, l’un des premiers plats que nous devons mentionner est le poulet Jerk. C’est l’une des recettes les plus traditionnelles de ce pays. Le pays de Bob Marley et d’Usain Bolt est Ă©galement connu internationalement pour ce
RĂ©sumĂ© Index Plan Texte Bibliographie Notes Citation Auteur RĂ©sumĂ© Étudier la musique dub, c’est remonter au berceau d’un grand nombre de musiques populaires urbaines de la fin du XXe siĂšcle rap, disco remix, trip-hop
. Nous allons donc donner dans cet article une vision globale du dub jamaĂŻcain autour d’une rĂ©flexion qui aura pour enjeux de dĂ©terminer si cette musique peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un genre musical ». On s’intĂ©ressera notamment au travail novateur de certains ingĂ©nieurs du son sur de la matiĂšre sonore prĂ©enregistrĂ©e dans les studios d’enregistrement de JamaĂŻque au dĂ©but des annĂ©es de page EntrĂ©es d’index Haut de page Texte intĂ©gral 1 Culte jamaĂŻcain considĂ©rant l’Ethiopie comme la Terre sacrĂ©e et rejetant les valeurs dĂ©cadentes et ... 2 BARROW et DALTON, 1997, p. 199. 3 les ouvrages et articles de grands historiens de la musique jamaĂŻcaine tels que Steve Barrow se con ... 4 une sorte de remixage des chansons reggae placĂ© sur la face B des quarante-cinq tours jamaĂŻcains. 5 Nous emploierons l’expression de fond sonore » pour diffĂ©rencier le dub d’un autre type de versio ... 1Cela fait maintenant prĂšs de quarante ans que la JamaĂŻque, une Ăźle des CaraĂŻbes comptant moins de trois millions d’habitants, inonde le marchĂ© du disque de musiques populaires », telles que le mento, le rocksteady, le ska, ou encore le reggae. Pourtant, le succĂšs mondial du reggae et de son emblĂ©matique porte-parole Bob Marley, associĂ© au rastafarisme 1, cache quelques innovations musicales bien plus importantes, notamment en ce qu’elles ont pu apporter aux musiques Ă©lectroniques et amplifiĂ©es de la fin du vingtiĂšme siĂšcle. En effet, est nĂ©e en JamaĂŻque aux alentours de 1968 2, une musique connue sous le nom de dub. Plus discrĂšte que le reggae, elle s’avĂšre pourtant bien plus influente sur nos musiques urbaines contemporaines que ce dernier, tout au moins sur le plan technique et musical. Ce paradoxe vient du fait que le dub est dĂ©finit de maniĂšre gĂ©nĂ©rale3 par l’approche technique de la matiĂšre sonore qu’il sous-tend 4. On pratique le dub, mais en dĂ©considĂ©rant l’aspect musical condamnĂ© Ă  n’ĂȘtre qu’un simple fond sonore » 5. On le prĂ©sente alors comme un style de reggae. 6 On pourrait ainsi parler de diffĂ©rents style de dub celui de King Tubby, de Mad Professor, ou plu ... 2Mais le dub jamaĂŻcain ne peut-il pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un genre musical Ă  part entiĂšre, un modĂšle dont un certain nombre de traits de caractĂšres feraient se rĂ©unir dans une mĂȘme famille des styles musicaux diffĂ©rents 6 ? C’est Ă  cette question que nous allons tenter de rĂ©pondre dans le prĂ©sent article, en Ă©clairant dans un premier temps les facteurs qui nous ont conduit Ă  une telle problĂ©matique. Techniques et innovations musicales 7 discothĂšque mobile oĂč l’on diffusait le dub et les derniĂšres musiques Ă  la mode » pour les gens n ... 8 dont les illustres reprĂ©sentants sont Osbourne King Tubby » Ruddock, Lee Scratch » Perry, Errol ... 3Si nombreux sont ceux qui considĂšrent le dub comme un ensemble de techniques, c’est avant tout parce qu’ils associent cette musique aux outils de crĂ©ation qui lui sont dĂ©diĂ©s ou Ă  des traits culturels vecteurs de technicitĂ© le compositeur de morceaux dubs, le sound system7, le dub-plate
 Prenons pour exemple le cas du compositeur. Ce dernier, ingĂ©nieur du son aussi appelĂ© dub-master ou mixer8, est un passionnĂ© de l’électronique et du son, sans formation musicale particuliĂšre, dont le but avouĂ© est d’entrer au cƓur de la matiĂšre sonore Ă  l’aide d’effets spĂ©ciaux pour changer ses paramĂštres hauteur, intensitĂ©, durĂ©e, couleur
. Fait nouveau dans le monde de la composition musicale, le dub est la musique de techniciens du son. On comprend alors pourquoi des traits sociaux, bien qu’ayant participĂ© Ă  l’émergence du dub, ont aussi eu pour consĂ©quence de stigmatiser ce dernier au dĂ©triment de la musique. 9 notamment les studios Black Ark, Tubby’s, Gibbs ou Channel One. 10 Exemple qu’on peut retrouver dans le livret de la compilation de King Tubby, Dub Gone Crazy », 19 ... 11 King Tubby, Dub Gone Crazy », 1994 4Des expĂ©rimentations matĂ©rielles novatrices menĂ©es en studio par les mixeurs pour composer du dub eurent la mĂȘme consĂ©quence. C’est, en effet, Ă  l’aube des annĂ©es soixante-dix, que le studio d’enregistrement9, initialement Ă©quipĂ© pour enregistrer des disques, devint une sorte d’instrument de musique sous l’impulsion de dub-masters comme King Tubby et Errol Thompson. Ces derniers n’hĂ©sitĂšrent pas Ă  modifier concrĂštement leurs outils de travail, souvent rudimentaires, pour pratiquer d’innovantes expĂ©rimentations sonores. Par exemple, un simple magnĂ©tophone Ă  bandes se mĂ©tamorphosait dans les mains de King Tubby en une sorte d’échantillonneur Ă  bandes », un instrument avec lequel on conserve des portions d’une chanson dĂ©jĂ  enregistrĂ©e et enchaĂźne cette matiĂšre sonore de maniĂšre nouvelle 10. De mĂȘme, ce dernier se bricola en 1974 un effet d’écho qu’on a prit l’habitude d’appeler Ă©cho Ă  bandes » 11. Le principe en Ă©tait simple il suffisait d’isoler une boucle de bande magnĂ©tique une sĂ©quence musicale, qu’on passait ensuite sur les tĂȘtes d’un vieux magnĂ©tophone deux pistes, le tout en jouant sur la vitesse de dĂ©roulement de la bande. Cette sĂ©quence Ă©tait finalement injectĂ©e dans le morceau dub lors du mixage. 12 Un rythme » riddim, dans la terminologie du reggae est l’élĂ©ment fondamental de toute chanson j ... 13 celles prĂ©cĂ©demment obtenues. 14 Cette façon de concevoir l’objet musical par le biais d’un travail sur un matĂ©riau sonore prĂ©exista ... 5Le troisiĂšme facteur de technicitĂ© qui fausse la dĂ©finition du dub est l’incidence musicale de ces expĂ©rimentations matĂ©rielles. Le travail de composition du mixeur s’apparente ici Ă  un jeu de construction. Pour faire un dub, le mixeur va utiliser comme matiĂšre sonore de base le riddim12 d’une chanson reggae. En fait, il va sĂ©parer dans une chanson le riddim des pistes vocales et instrumentales, puis dĂ©coupera les pistes ainsi obtenues. Il pourra alors entamer la composition de son morceau en Ă©laborant, autour du riddim, une dramatique musicale diffĂ©rente de celle de la chanson dont il se sert. Pour cela, le mixeur injectera lors du mixage des enveloppes sonores » 13, de la mĂȘme maniĂšre qu’un compositeur classique » aurait utilisĂ© des notes14. Il pourra par la suite mettre en relief Ă  son grĂ© certaines de ces enveloppes », principalement grĂące Ă  des mĂ©thodes d’arrangement disposition des enveloppes sonores
, d’égalisation accentuation du volume sonore
, ou l’aide d’effets spĂ©ciaux Ă©cho, dĂ©phasage, rĂ©verbĂ©ration
. 15 et la dĂ©finition suivante, donnĂ©e par Bruno Blum 2000, en est symptomatique Dub version rem ... Bien que ces manipulations semblent prendre le pas sur l’idĂ©e mĂȘme d’un paysage sonore spĂ©cifiquement dub »15, on ne peut s’empĂȘcher de penser qu’il manque, pour dĂ©finir cette musique, une Ă©tude de son univers sonore. C’est pourquoi nous allons l’effectuer maintenant. Un nouvel univers sonore 6Sur le plan sonore, le dub comporte tout d’abord un aspect rĂ©current incarnĂ© par un ensemble basse/ batterie surexposĂ©. En effet, le passage de l’univers musicale du reggae Ă  celui du dub entraĂźne la disparition de certaines lignes mĂ©lodiques celles du chant ou des cuivres pour une mise en avant de la rythmique. Des indices plus prĂ©cisĂ©ment dĂ©limitĂ©s nous permettent aussi de repĂ©rer l’espace sonore du dub. Par exemple, les effets d’écho et de rĂ©verbĂ©ration, tels qu’ils sont utilisĂ©s par les mixeurs, peuvent dilater et/ou transformer l’espace sonore dans lequel ils Ă©voluent. La rĂ©miniscence d’un thĂšme peut, d’autre part, servir de lien entre la chanson reggae et le morceau dub. C’est un lieu oĂč l’oreille de l’auditeur pourra se reposer, un terrain connu. L’auditeur pourra aussi remarquer qu’une fois le mixage du morceau dub accompli, la situation d’isolement de certaines enveloppes sonores dĂ©crira un lieu infiniment vaste et inconnu. 16 Une discographie sĂ©lective illustrant cet Ă©clectisme sonore est proposĂ©e aux lecteurs Ă  la fin du p ... 7Bien qu’une description dĂ©taillĂ©e de ces enveloppes sonores soit ici une entreprise vaine, on peut tout de mĂȘme en donner les principales caractĂ©ristiques. Tout d’abord, on retrouve les instruments familiers du reggae batterie, claviers, cuivres, basse et guitare Ă©lectriques. On y entend aussi d’éclectiques images sonores des sons transformĂ©s, des bruitages incongrus ou des mĂ©lodies rapportĂ©es, parfois rĂ©unies autour de thĂ©matiques pour contribuer Ă  un imaginaire influencĂ© par le cinĂ©ma western, science-fiction, kung-fu, la bande dessinĂ©e ou la religion Bible, Ă©thiopisme
, mais plus souvent n’ayant de commun que l’univers dans lequel elles sont projetĂ©s 16. 17 que l’on retrouve dans un album comme Kung Fu Meets The Dragon » Justice League, 1975
 18 dans un album comme King Tubby meets Rockers Uptown » Shanachie, 1994
 8En rĂ©sumĂ©, on peut dire que le dub ne peut pas ĂȘtre rĂ©duit Ă  un simple ensemble de techniques » qui visent Ă  remixer une chanson reggae, car les mixeurs cherchent Ă  travers cette musique Ă  faire passer des Ă©motions particuliĂšres Ă©tonnement, excitation
 en entraĂźnant l’auditeur dans un paysage sonore diffĂ©rent de celui du reggae. Le dub est conçu pour mettre les sens en Ă©veil par diffĂ©rents traitements de la matiĂšre sonore. On note alors deux approches sonores diffĂ©rentes, l’une concentrĂ©e sur la transformation du son, et l’autre sur la crĂ©ation de paysages sonores. En effet, si Perry entrevoit dans le dub la possibilitĂ© de crĂ©er de petits univers sonores fait de bruitages, de gags sonores, d’onomatopĂ©es ou de salades de mots dĂ©lirantes 17, Tubby l’aborde plutĂŽt comme un moyen de faire Ă©voluer le son jamaĂŻcain 18 en modifiant les timbres, saturant les sons de la grosse caisse
. Ces diffĂ©rentes approches renforcent l’identitĂ© d’une musique dĂ©finitivement dĂ©tachĂ©e du reggae. 9On peut d’ailleurs constater qu’il existe des points de basculement qui dĂ©tachent l’auditeur de l’univers du reggae pour l’emmener progressivement vers celui du dub. Certains mixeurs exĂ©cutent, par exemple, un geste compositionnel qui consiste Ă  commencer un morceau dub par un extrait de la chanson originale celle qui sera placĂ©e sur la face A du disque, puis Ă  en rĂ©duire l’orchestration Ă  sa substantifique moelle, l’ensemble basse/batterie, provoquant concrĂštement la sensation de basculement. 10D’une autre maniĂšre, les producteurs se servent des pochettes d’albums pour rendre le dub tributaire d’une image diffĂ©rente de celles des musiques distribuĂ©es sur le marchĂ© du disque jamaĂŻcain ; on remarque prĂ©cisĂ©ment que cette imagerie proche d’un surrĂ©alisme pictural » dĂ©crit des situations liĂ©es aux esthĂ©tiques fantastique » Scientist Rids the World of the Evil Curse of the Vampires » de Scientist et de science-fiction » Scientist And Jammy Strike Back ! » de Scientist et Prince Jammy Ă  l’opposĂ© de celles dĂ©livrĂ©es par les disques reggae, en cela que les pochettes de ces derniers montrent gĂ©nĂ©ralement des photos d’artistes, d’armes ou de cannabis. PolitisĂ©es, violentes ou Ă  connotations sexuelles, les pochettes de disques de reggae expriment plutĂŽt la rĂ©alitĂ© du quotidien. 19 ce que Chris Salewicz 2001, p. 32 souligne comme Ă©tant traditionnel chez les artistes jamaĂŻcains ... 11On ajoutera aussi que les dub-masters crĂ©ent un dĂ©calage entre la terminologie dub et celle plus traditionnelle du reggae en s’inventant des surnoms 19 en adĂ©quation avec l’univers musical et pictural prĂ©cĂ©demment dĂ©crit. On appellera alors King Tubby » le roi des tubes cathodiques » le dub-master Osbourne Ruddock. On prĂ©fĂ©rera aussi aux noms Neil Fraser et Hopeton Brown ceux, respectivement, de Mad Professor Professeur fou » et Scientist » Scientifique ». En s’emparant des clichĂ©s de la vision humaine du futur vĂ©hiculĂ©e par le cinĂ©ma et la bande dessinĂ©e, les mixers et les producteurs offraient au dub, avec un second degrĂ© non dissimulĂ©, l’image crĂ©dible d’une musique futuriste. Le dub est donc une musique jamaĂŻcaine originale qui se diffĂ©rencie en tout point du reggae. Cependant, il nous reste encore Ă  en dĂ©finir l’essence. L’essence du dub 20 La JamaĂŻque fut, jusqu’en 1962, une colonie de l’empire britannique. 12Comprendre le dub, c’est avant tout saisir l’importance de son influence sur l’ensemble des musiques populaires qui sont, Ă  un moment ou Ă  un autre, entrĂ©es en contact avec la musique jamaĂŻcaine dans les annĂ©es soixante-dix. Pour des raisons historiques20 ou liĂ©es Ă  des mouvements migratoires importants21, les pays dont nous Ă©tudierons les musiques sont les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. 21 BLUM, 2000, p. 45. 22 CHEESEMAN, 1985. 13Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, une tendance Ă  l’émigration fait qu’une communautĂ© jamaĂŻcaine dĂ©shĂ©ritĂ©e est prĂ©sente aux Etats-Unis. La mĂ©thode de travail du son que s’est rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre le dub dĂ©coupage des morceaux, ajout d’effet
 a donc pu se gĂ©nĂ©raliser dans le monde des musiques urbaines en notant tout de mĂȘme que les racines de ces musiques amĂ©ricaines sont nombreuses, variĂ©es et parfois paradoxales. Il existe de nombreux indices historiques ou musicaux permettant de rapprocher la culture des sound-systems » de celles plus tardives du rap des ghettos new-yorkais 21, et des musiques populaires Ă©lectroniques22 disco remix
. Mais si l’on veut rĂ©sumer l’apport des dub-masters sur la modernisation des techniques de composition aux Etats-Unis, on peut dire que dans les musiques oĂč l’on considĂšre la table de mixage comme un instrument de musique et le deejay/mixer comme un artiste, on est incontestablement sous l’influence du dub. 14En Grande-Bretagne, l’influence du dub fut particuliĂšre, car cette musique y avait dĂ©jĂ  trouvĂ© un Ă©cho Ă  travers la personne d’Adrian Sherwood producteur et mixeur anglais. Ce dernier imposa dĂšs la fin des annĂ©es soixante-dix une empreinte mĂȘlant influences rock, funk, rythmes steppers un style plus Ă©nergique de reggae nĂ© en Angleterre, techniques du dub, racines analogiques utilisation de bandes, effets
 et sonoritĂ©s Ă©lectroniques. Ce mĂ©tissage fut un premier pas vers un style de dub purement anglais, qui sera suivie au cours des annĂ©es quatre-vingt-dix par des labels comme Universal Egg, Third Eye Music ou Word Sound. Mais plus important encore, la crĂ©ation d’un tel style de dub a permis aux musiques pop britanniques de s’imprĂ©gner du dub jamaĂŻcain. On retrouvera alors le dub dans des productions de groupes rocks, trip-hops ou jungle The Clash, XTC, The Wild Bunch, Asian Dub Foundation
. Cependant, on constate que tout ces mĂ©tissages sont le fruit de politiques consistant Ă  rĂ©unir diffĂ©rentes communautĂ©s autour de projets culturels. On considĂšre la richesse sonore de chaque musique pour l’exotisme qu’elle apporte. Ce n’est pas le travail que peut effectuer le dub-master qui est pris en compte ici, mĂȘme si la composition Ă  partir de boucles sonores n’est pas sans rappeler celle des aĂźnĂ©s jamaĂŻcains. Reste, pourtant, ce sentiment que l’on cherche Ă  donner Ă  l’auditeur l’impression d’entendre du dub, au travers de quelques clichĂ©s un univers submergĂ© d’échos, d’effets sonores aĂ©riens, de profondes basses rĂ©verbĂ©rĂ©es, et de rythmiques hypnotiques. Peut-ĂȘtre est-ce lĂ  un moyen d’emmener le dub vers de nouveaux horizons. Mais alors, quelle est la vĂ©ritable nature du dub ? Quelle est la dĂ©finition la plus juste qu’on puisse lui donner ? 23 comme en tĂ©moignent les albums de Perry produit par le Mad Professor dans les annĂ©es quatre-vingts ... 24 Mad Professor », The Wire, 148, june 1996. 25 il va jusqu’à changer entiĂšrement la basse du morceau Weather Storm ». 15On constate Ă  l’écoute de l’album No Protection », rĂ©alisĂ© par le dub-master anglais Mad Professor en 1995 Ă  partir de l’album Protection » Circa Records, 1994 de Massive Attack, que l’on tient lĂ  une Ɠuvre qui synthĂ©tise parfaitement les facteurs d’originalitĂ©s du dub. En premier lieu, Mad Professor utilise dĂ©libĂ©rĂ©ment son matĂ©riel de maniĂšre peu optimale. Il met les technologies actuelles Ă  l’épreuve, Ă  la maniĂšre de King Tubby. Cela donne des morceaux aux paysages sonores proches de ceux dĂ©veloppĂ©s dans le dub des origines, rĂ©gis par le mĂȘme principe de dilatation de l’espace-temps et une vision surrĂ©aliste » de la musique que viennent Ă  envier certains des plus grands dub-masters comme Scratch » 23. De plus, le travail effectuĂ© par le Mad Professor sur la voix est proche de celui de Perry24 un univers qui se dĂ©fini par ses textes hachĂ©s, onomatopĂ©es et autres glossolalies ; en ajoutant Ă  cela une mise en avant de la rythmique basse/batterie 25 et une application d’effets Ă©cho, reverb, phaser
 sur les enveloppes sonores. 16RĂ©alisĂ© Ă  partir d’un album trip-hop Protection », les morceaux de Mad Professor montrent surtout que le caractĂšre reggae » du dub originel n’est pas une de ses spĂ©cificitĂ©s. Il y a, en effet, beaucoup de disc-jockeys qui considĂšrent le dub comme le versant expĂ©rimentale du reggae. Si Tubby et ses disciples ont dĂ©veloppĂ©s le dub autour du reggae, c’est avant tout parce que les studios et les producteurs, pour lesquels ils travaillaient, leur offraient essentiellement ce type de matiĂšre sonore. Il ne faut pas oublier que Perry, tout comme d’autres compositeurs jamaĂŻcains, livraient parfois des Ɠuvres teintĂ©es de rythmes souls » et funks ». 26 TOOP, 2000. 17Nous pouvons alors conclure sur une dĂ©finition du dub qu’on peut rĂ©sumer comme Ă©tant l’art de transformer la matiĂšre sonore d’un album de musique populaire rock, trip-hop, reggae, disco, funk
 en un album qui met en avant l’ensemble basse/batterie, Ă  l’aide de la technologie de studio et des techniques dĂ©veloppĂ©es par King Tubby et ses disciples. Lorsque le dub est bien fait, il prend chaque fragment et l’imprĂšgne d’une nouvelle vie, transformant un ordre rationnel de sĂ©quences musicales en un ocĂ©an de sensations. » 26 C’est le principal facteur d’originalitĂ© du dub jamaĂŻcain, celui qui le sĂ©pare dĂ©finitivement de son image de version » pour lui offrir celle de genre musical. Et mĂȘme si beaucoup d’albums dub des annĂ©es soixante-dix n’étonnent plus vraiment l’auditeur d’aujourd’hui, on peut comprendre que l’important dans cette musique n’est pas tant dans le rĂ©sultat musical Ă  proprement parler, mais plutĂŽt dans le fait qu’elle fut celle de visionnaires » jamaĂŻcains ayant anticipĂ© trente ans de musiques populaires urbaines du monde entier. Haut de page Bibliographie BARROW S. et DALTON P., Reggae The Rough Guide, Rough Guides/Penguin, 1997, 395 p. BLUM B., Le reggae, Librio musique, Paris, mai 2000, 95 p. CHEESEMAN P., History Of House », DJ magazine, 1985 CONSTANT D., Aux sources du reggae. Musique, sociĂ©tĂ© et politique en JamaĂŻque », Epistrophy, 1986/2, Editions ParenthĂšses. KATZ D., People Funny Boy The Genius Of Lee Scratch » Perry, Payback Press, 2000 Mad Professor », The Wire, 148, june 1996 SALEWICZ C. et BOOT, A., Reggae Explosion – histoire des musiques de JamaĂŻque, Editions du Seuil, 2001 TOOP D., Ocean Of Sound Ambient music, mondes imaginaires et voix de l’éther, Kargo, Cahors, 2000 Trip-hop », Mix Mag, June 1994. Discographie sĂ©lective King Tubby, Dangerous Dub », Greensleeves Records, 1996 King Tubby, Dub From the Roots », Culture Press, 1997 King Tubby, Dub Gone Crazy », Blood & Fire, 1994 King Tubby, Dub Like Dirt 1975-1977 », Blood & Fire, 1999 King Tubby, King Tubby Meets Rockers Uptown », Shanachie, 1994 Lee Scratch » Perry, Arkology », Island, 1997 Lee Scratch » Perry, Blackboard Jungle Dub », Jet Star, 1998 Lee Scratch » Perry, Kung Fu Meets the Dragon », Justice League, 1975 Lee Scratch » Perry, Mystic Warrior Dub », Ariwa Sounds ARICD 054 Lee Scratch » Perry, Revolution Dub », Esoldun-MĂ©lodie Mad Professor, No Protection », Circa Records, 1995 Haut de page Notes 1 Culte jamaĂŻcain considĂ©rant l’Ethiopie comme la Terre sacrĂ©e et rejetant les valeurs dĂ©cadentes et corrompues de la civilisation occidentale. 2 BARROW et DALTON, 1997, p. 199. 3 les ouvrages et articles de grands historiens de la musique jamaĂŻcaine tels que Steve Barrow se contentent de passer en revue des techniques et des artistes, plutĂŽt que d’articuler un discours autour de prĂ©occupations musicales. 4 une sorte de remixage des chansons reggae placĂ© sur la face B des quarante-cinq tours jamaĂŻcains. 5 Nous emploierons l’expression de fond sonore » pour diffĂ©rencier le dub d’un autre type de version de chanson dont seules les pistes instrumentales ont Ă©tĂ© conservĂ©es la version instrumentale » ; cette derniĂšre apparait aussi en face B de nombreux quarante-cinq tours, mais n’est qu’une version dont les pistes ne subissent aucune modification. 6 On pourrait ainsi parler de diffĂ©rents style de dub celui de King Tubby, de Mad Professor, ou plus largement du rap et de certaines musiques Ă©lectroniques historiquement liĂ©es au dub jamaĂŻcain. 7 discothĂšque mobile oĂč l’on diffusait le dub et les derniĂšres musiques Ă  la mode » pour les gens n’ayant les moyens d’acheter ni disque ni radio. 8 dont les illustres reprĂ©sentants sont Osbourne King Tubby » Ruddock, Lee Scratch » Perry, Errol Thompson, Prince Jammy », Scientist », et Sylvan Morris. 9 notamment les studios Black Ark, Tubby’s, Gibbs ou Channel One. 10 Exemple qu’on peut retrouver dans le livret de la compilation de King Tubby, Dub Gone Crazy », 1994 11 King Tubby, Dub Gone Crazy », 1994 12 Un rythme » riddim, dans la terminologie du reggae est l’élĂ©ment fondamental de toute chanson jamaĂŻcaine ; c’est une construction rythmique axĂ©e sur la combinaison basse / batterie, autour de laquelle a Ă©tĂ© arrangĂ©e une chanson. Parfois, une petite mĂ©lodie est associĂ©e au riddim, mais l’ingrĂ©dient principal reste la ligne de basse. 13 celles prĂ©cĂ©demment obtenues. 14 Cette façon de concevoir l’objet musical par le biais d’un travail sur un matĂ©riau sonore prĂ©existant est original Ă  la fin des annĂ©es soixante dans la musique populaire jamaĂŻcaine. D’un point de vue musicologique, l’enveloppe sonore » accomplit ici une vĂ©ritable rĂ©volution dans la mesure oĂč elle implique la disparition de la note en tant qu’élĂ©ment de base du langage musical. 15 et la dĂ©finition suivante, donnĂ©e par Bruno Blum 2000, en est symptomatique Dub version remixĂ©e d’un morceau, oĂč subsistent des parties de voix ou non. » 16 Une discographie sĂ©lective illustrant cet Ă©clectisme sonore est proposĂ©e aux lecteurs Ă  la fin du prĂ©sent article. 17 que l’on retrouve dans un album comme Kung Fu Meets The Dragon » Justice League, 1975
 18 dans un album comme King Tubby meets Rockers Uptown » Shanachie, 1994
 19 ce que Chris Salewicz 2001, p. 32 souligne comme Ă©tant traditionnel chez les artistes jamaĂŻcains qui s’affublaient de narquois sobriquets aristocratiques » depuis les annĂ©es quarante. 20 La JamaĂŻque fut, jusqu’en 1962, une colonie de l’empire britannique. 21 BLUM, 2000, p. 45. 22 CHEESEMAN, 1985. 23 comme en tĂ©moignent les albums de Perry produit par le Mad Professor dans les annĂ©es quatre-vingts Mystic Warrior Dub » . 24 Mad Professor », The Wire, 148, june 1996. 25 il va jusqu’à changer entiĂšrement la basse du morceau Weather Storm ». 26 TOOP, de page Pour citer cet article RĂ©fĂ©rence papier Wilfried Elfordy, Le Dub jamaĂŻcain du fond sonore au genre musical », Volume !, 1 1 2002, 39-46. RĂ©fĂ©rence Ă©lectronique Wilfried Elfordy, Le Dub jamaĂŻcain du fond sonore au genre musical », Volume ! [En ligne], 1 1 2002, mis en ligne le 15 mai 2004, consultĂ© le 29 aoĂ»t 2022. URL ; DOI de page Droits d’auteur Tous droits rĂ©servĂ©sHaut de page

Enmarchant entre les rues, nous avons senti le barbecue et entendu de la musique jamaĂŻcaine. Restaurant jamaĂŻcain avec un chef original. Nous y avons mangĂ© des ailes de poulet BBQ. quelque chose de dĂ©licieux. Mon fils a mĂȘme commandĂ© des portions Ă  emporter. Mon mari est d'Afrique du Sud et il fait du barbecue presque tous les jours

Musique jamaĂŻcaine englobe un large Ă©ventail de styles tels que le ska, rocksteady, dancehall et de reggae. Beaucoup de ces styles influencent mutuellement et peuvent retracer leurs origines Ă  une combinaison de traditions musicales africaines et europĂ©ennes. Une autre influence dĂ©cisive sur l'Ă©volution de ces styles Ă©tait le mutable tradition de la musique populaire des États-Unis. Jamaican Folk Music Musique populaire jamaĂŻcaine Beaucoup peut ĂȘtre attribuĂ©e Ă  des traditions musicales d'Afrique occidentale tels que kumina et tambo que des comptines et de mĂ©lodies folkloriques ainsi europĂ©enne. La langue chantĂ©e dans ces chansons est crĂ©ole jamaĂŻcain, qui Ă©tait un mĂ©lange des langues africaines et la langue anglaise. Une forme de musique populaire jamaĂŻcaine, mento, utilise des instruments acoustiques tels que guitare, banjo et de la main tambours. Cette forme est nĂ©e au dĂ©but du 20e siĂšcle et plus tard fortement influencer ska. CaraĂŻbes Une autre influence sur ska ainsi que sur le reggae et le dub avait de la musique calypso trinidadien, qui Ă©tait populaire dans les CaraĂŻbes dans les annĂ©es 1920. Cette musique mĂȘme mĂ©langĂ© motifs rythmiques Afrique de l'Ouest avec des mĂ©lodies folkloriques europĂ©ennes. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, plus de formes musicales des CaraĂŻbes, tels que la musique de steel pan de TrinitĂ©-et-Tobago, est devenu populaire en JamaĂŻque. Dans les premiĂšres dĂ©cennies aprĂšs la guerre, musiciens jamaĂŻcains ont commencĂ© combinant acier poĂȘle et calypso avec la musique folklorique mento indigĂšne. R & B et Jazz Soldats amĂ©ricains stationnĂ©s sur la JamaĂŻque aprĂšs la fin de la Seconde Guerre mondiale se Ă©couter les hits radio populaires de la journĂ©e, qui comprenait R & B et de la musique de jazz. JamaĂŻcains qui avaient achetĂ© des radios pendant ce temps ont eu accĂšs Ă  des stations de radio La Nouvelle-OrlĂ©ans, qui ont jouĂ© des chansons par des musiciens tels Fats Domino, Jelly Roll Morton et Professor Longhair. Quand les artistes jamaĂŻcains combinĂ©s musique folk avec les sons qu'ils entendaient, ska est nĂ©. Rock n 'Roll Selon Bob Marley, rocksteady, une autre forme musicale jamaĂŻcaine, a Ă©mergĂ© aprĂšs musiciens jamaĂŻcains entendre James Brown et d'autres musiciens de funk des annĂ©es soixante. Rocksteady a ralenti le rythme et a prĂ©sentĂ© un riff de guitare distinctif. De cette formule musicale de la musique que nous appelons reggae a Ă©voluĂ© dans les annĂ©es soixante. Comme reggae a gagnĂ© un public international dans les dĂ©cennies suivantes, il est devenu synonyme de toute la musique populaire jamaĂŻcaine.
3lettres. 1. (MĂ©decine) Durcissement douloureux de la peau qui rĂ©sulte du frottement des chaussures sur le pied. 2. (Musique) Instrument Ă  vent en cuivre fait d'un tube repliĂ© sur lui-mĂȘme, Ă©vasĂ© en large pavillon et muni de pistons. Jouer du cor de chasse.
MoitiĂ© de l’iconique duo jamaĂŻcain et producteur de reggae, le musicien avait notamment travaillĂ© pour Mick Jagger, Bob Dylan ou encore Serge Gainsbourg. Il est mort le 8 dĂ©cembre Ă  l’ñge de 68 ans. Reconnu comme un des plus grands bassistes de l’histoire de la musique, Robbie Shakespeare est mort Ă  l’ñge de 68 ans. Le duo qu’il formait avec le batteur Sly Dunbar, Sly and Robbie, a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ© de deux Grammy et a eu une influence majeure de la pop, du reggae et de la musique jamaĂŻcaine. Je suis sous le choc et dĂ©vastĂ©e aprĂšs avoir appris que mon ami et frĂšre, le bassiste lĂ©gendaire Robbie Shakespeare, est mort », a indiquĂ© la ministre dans un communiquĂ© datĂ© de mercredi. Robbie et Sly Dunbar le batteur en tant que Sly and Robbie, faisaient partie des plus grands musiciens de la JamaĂŻque », a-t-elle ajoutĂ©. Selon le journal jamaĂŻcain The Gleaner, Shakespeare est dĂ©cĂ©dĂ© en Floride oĂč il avait Ă©tĂ© hospitalisĂ© pour des problĂšmes liĂ©s aux reins. NĂ© le 27 septembre 1953 Ă  Kingston, il avait appris Ă  jouer de la basse avec Aston Barrett, l’un des futurs membres des Wailers qui accompagnaient Bob Marley. Il avait ensuite fondĂ© au milieu des annĂ©es 70 avec Sly Dunbar l’un des duos d’accompagnement les plus cĂ©lĂšbres de la musique reggae, puis Ă©tait devenu un producteur Ă  succĂšs. Le duo a collaborĂ© avec les plus grands artistes jamaĂŻcains de reggae comme Black Uhuru, le co-fondateur des Wailers Peter Tosh, Gregory Isaacs, ou les lĂ©gendes du rub-a-dub U-Roy et Lee Scratch » Perry, dĂ©cĂ©dĂ©s en fĂ©vrier et aoĂ»t dernier. A l’aube des annĂ©es 1980, leur talent dĂ©passe les frontiĂšres de l’üle caribĂ©enne et ils collaborent avec des artistes du monde entier Grace Jones, Bob Dylan, Madonna, No Doubt, les Rolling Stones mais aussi Serge Gainsbourg qu’ils accompagnent pour son album Aux armes et caetera », ou Princesse Erika. En 1984, l’album des Black Uhuru Anthem », qu’il avait produit, avait obtenu le premier trophĂ©e dĂ©cernĂ© aux Grammys pour la musique reggae. Sly and Robbie avaient Ă©galement triomphĂ© aux Grammys avec leur album Friends » en 1998. L’annĂ©e derniĂšre, le magazine Rolling Stone l’avait classĂ© 17e sur la liste des meilleurs bassistes de l’histoire. Registrujse na Deezer i sluĆĄaj Quand on est musicien od Gilbert MontagnĂ© i joĆĄ 90 miliona numera. Depuis le jeudi 29 novembre 2018, le reggae jamaĂŻcain est inscrit au Patrimoine Culturel immatĂ©riel de l’UNESCO. Une grande nouvelle pour la culture jamaĂŻcaine et surtout pour tous les amateurs de reggae partout dans le monde. Le comitĂ© de dĂ©libĂ©ration a reconnu la contribution du reggae jamaĂŻcain Ă  la prise de conscience internationale sur les questions d’injustice, de rĂ©sistance, d’amour et d’humanitĂ©. MĂȘme si la musique reggae a largement dĂ©passĂ© les frontiĂšres de la JamaĂŻque, aujourd’hui ce sont les chanteurs de reggae jamaĂŻcain que nous souhaitons mettre Ă  l’honneur. Voici 18 artistes Ă  re Marley Bob Marley, le plus connu des chanteurs de reggae, s’est battu toute sa vie pour la paix, l’amour et la contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonQueen Ifrica Le reggae jamaĂŻcain compte aussi de grandes chanteuses comme Queen Ifrica, Etana ou Queen contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonEtana Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonQueen Omega Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonDamian Marley Damian Marley, l’un des plus jeunes fils du grand Bob Marley, a rĂ©ussi Ă  trouver son propre style. Nous aimons aussi Ă©couter les autres enfants du grand reggaeman Ziggy, Stephen, Ki-Many, Julian
Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonProtoje Au mĂȘme titre que Damian Marley ou Chronixx, Protoje fait parti de la nouvelle gĂ©nĂ©ration de chanteurs de reggae contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonChronixx Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonBurning Spear Dans la mĂȘme gĂ©nĂ©ration que Bob Marley, nous avons aussi Burning Spear, Max Romeo et encore bien d’ contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonMax Romeo Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonMorgan Heritage Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonSean Paul Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonShaggy Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonU-Roy Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonThird World Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonIsrael Vibration Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonSteel Pulse Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonPeter Tosh Peter Tosh chantait beaucoup aux cĂŽtĂ©s de Bob Marley et Bunny contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonToots & the metals Le contenu intĂ©grĂ© souhaite enregistrer et/ou accĂ©der Ă  des informations sur votre appareil. Vous n’avez pas donnĂ© l’autorisation de le ici pour autoriser cela de toute façonVous aimez la musique? Ces articles devraient aussi vous intĂ©resser! Interview LoĂŻc Nottet revient avec un nouveau single et un nouveau look! Caballero & JeanJass dĂ©voilent un clip engagĂ© pour le titre DĂ©geulasse », co-produit par Stromae On y Ă©tait le concert de malade » d’Alice on the Roof sous l’eau Pour ĂȘtre au courant de toutes nos astuces mode, beautĂ©, cuisine et l’actualitĂ©, suivez-nous sur notre page Facebook, nos comptes Instagram et Pinterest, ou inscrivez-vous Ă  notre newsletter.
AprĂšsle dĂ©part du chanteur, c’est John Holt qui est dĂ©signĂ© leader du groupe. L’aventure avec The Paragons va durer un peu plus de 5 ans. John Holt y interprĂ©tera notamment les deux titres les plus cĂ©lĂšbres du groupe que sont « The Tide Is High » qui fut repris par Blondie puis Atomic Kitten, ainsi que les morceaux « Man Next Door » et « Wear you to the ball ».
INDEPENDANCE DE LA JAMAÏQUE - Jimmy Cliff, un des chanteurs jamaĂŻquains mondialement connu. AFP/Fadel Senna Voila 50 ans que la JamaĂŻque a obtenu son indĂ©pendance, proclamĂ©e le 6 AoĂ»t 1962. De ce pays, marquĂ© par une histoire complexe, sont issus de nombreux artistes, figures incontournables de la musique contemporaine. Prince BusterPionnier du ska, Prince Buster nĂ© en 1938 est une des grandes influences de la culture jamaĂŻcaine, par sa musique mais Ă©galement par sa contribution au mouvement rastafari. Ses ska remportent un vif succĂšs sur sa terre natale et en Angleterre oĂč il est l'un des premier artiste jamaĂŻcain Ă  s'imposer. Les jeunes mods et skinheads anglais de l'Ă©poque raffoleront de ses chansons humoristiques et parfois graveleuses. Deux d'entre eux s'inspireront mĂȘme du titre de sa chanson pour nommer leur groupe Madness. Avec l'arrivĂ©e du steadyrock puis du reggae Ă  partir des annĂ©es 1970, les apparitions musicales de Prince Buster deviendront plus rares.   Lee "Scratch" PerryQuelques dates1670 La JamaĂŻque devient une colonie britannique1833 Abolition de l'esclavage1865 Grand mouvement de rĂ©volte contre les mesures discriminatoires des blancs envers les noirs1884 La rĂ©bellion est maĂźtrisĂ©e par les autoritĂ©s britanniques1962 La JamaĂŻque obtient son indĂ©pendance Compositeur, producteur et chanteur, Lee Perry nĂ© en 1936 cumule les casquettes, dont celle d'excentrique. Il a créé son label, Upsetter Records, en 1968 et collaborĂ© avec les plus grands artistes reggae dans son studio appelĂ© The Black Ark et c'est notamment grĂące Ă  son talent de producteur que Bob Marley & The Wailers entament un virage artistique vers le reggae. DotĂ© d'un matĂ©riel rudimentaire, adepte de bidouillages en tout genre, Lee Perry expĂ©rimente Ă  l'Ă©poque Ă©normĂ©ment de choses qui impressionnent encore aujourd'hui. Son talent lui vaudra de travailler avec les Rolling Stones, les Beastie Boys et beaucoup d'autres. En 1983, il brĂ»le son studio, prĂ©textant qu'il abritait bien trop de mauvaises ondes. En 2005, il se confiait Ă  l'Ă©mission Tracks.   Max RomeoLa carriĂšre de Max Romeo nĂ© en 1947 dĂ©bute en 1969. AprĂšs avoir Ă©tĂ© radical dans ses chansons abordant avec empathie des thĂšmes comme la vie des "rude boy", ces dĂ©linquants venus des ghettos jamaĂŻcains, Max Romeo s'adoucit au contact d'artistes rastafari comme Lee Perry. Cette rencontre amĂšnera mĂȘme deux des plus grands classiques de la musique jamaĂŻcaine Chase The Devil et War in a Babylon.   Jimmy CliffLa lĂ©gende veut que Jimmy Cliff nĂ© en 1948 soit allĂ© chanter Ă  l'Ăąge de 14 ans un morceau a cappella qu'il venait d'Ă©crire devant le producteur Leslie Kong. Conquis, il lance la carriĂšre de Jimmy Cliff. Celui-ci travaillera notamment avec Bob Marley et Chris Blackwell, patron d'Island Records. Dans les annĂ©es 1970 Jimmy Cliff enchaĂźne les tournĂ©es et se fait connaĂźtre aux quatre coins du monde. Touche Ă  tout, il Ă©crira aussi des chansons pour les Pioneers ou Desmond Dekker et joua dans des films comme The Harder They Come. Sorti en 1972, la bande originale de ce film policier reste un classique du reggae et constituera une influeunce majeure.   Bob MarleyEn plus d'ĂȘtre la superstar, le prophĂšte, le fils prodigue de la JamaĂŻque, Bob Marley est une icĂŽne du monde contemporain. Robert Nesta Marley est nĂ© en 1945. DĂ©couvert lui aussi par Leslie Kong, qui lui fait enregistrer sa premiĂšre chanson, "Judge Not", Bob Marley connaĂźt ses premiers succĂšs ska avec son groupe, The Wailers. L'annĂ©e 1966 marque son intĂ©rĂȘt pour le mouvement rastafari, comme beaucoup de jamaĂŻcains Ă  l'Ă©poque. En effet, la visite de l'empereur Ă©thiopien HaĂŻlĂ© SĂ©lassiĂ© crĂ©e un vĂ©ritable tremblement de terre sur l'Ăźle, le dirigeant Ă©tant considĂ©rĂ© par les rastafari comme un messi. C'est aussi l'annĂ©e du changement de style musical des Wailers qui se porte dĂ©sormais vers le rocksteady. Mais le succĂšs des dĂ©buts s'essoufle, et ce n'est que bien plus tard que le reggae changera la donne. En 1973 Bob Marley, dĂ©sormais en solo chante le dĂ©sormais cĂ©lĂšbre "I Shot The Sheriff", qui, repris par Eric Clapton, lui apporte une reconnaissance mondiale. Suivent No Woman No Cry puis la compilation Rastaman Vibration 1976 qui reste l'album le plus vendu de son vivant. AprĂšs avoir Ă©chappĂ© Ă  une tentative d'assassinat, le chanteur Ă©migre Ă  Londres oĂč il enregistre de nombreux autres tubes Punky Reggae Party, Jamming, Waiting in Vain. Ce succĂšs durera bien aprĂšs sa mort en 1981.   Israel VibrationApple, Skelly et Wiss, les trois membres d'Israel Vibration en activitĂ© depuis 1976 se sont rencontrĂ©s enfants dans un centre de traitement contre la polio dont ils ont gardĂ© les stigmates. A 14 ans, les trois ados dorment dans la rue et vivent de petits boulots lorsqu'ils rencontrent des membres des 12 tribus d'Israel. Ils adhĂšrent au rastafarisme et enregistrent un titre, "Why worry" qui devient leur premier tube. AprĂšs des albums, notamment enregistrĂ© avec Bob Marley & The Wailers dont ils font la premiĂšre partie, le groupe Ă©migre Ă  New York oĂč ils connaĂźtront le succĂšs dans les annĂ©es 1990.   YellowmanNĂ© en 1959 et formĂ© Ă  l'Alpha Boy School, Ă©cole donnant un mĂ©tier aux orphelins, Winston Foster se tourne vite vers la musique. Atteint d'albinisme, il choisit Yellowman comme nom de scĂšne. A la fin des annĂ©es 1970, Yellowman de se dĂ©tourne du contexte de guerre politique qui plombe le pays et des chansons la dĂ©crivant. Il creuse son propre sillon le dancehall, dont il se proclamera roi. Et ça marche. GrĂące Ă  des chansons comme "Zungguzungguguzungguzng", Yellowman exporte sa musique hors de l'Ăźle. Atteint d'un cancer de la peau et devant se faire amputer de la moitiĂ© de son visage alors qu'il est en pleine gloire, Yellowman n'abandonne rien et remonte rapidement sur scĂšne.   Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux
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